Sale temps pour nos ainés...

 

Retraites : la grande misère en Bourgogne

 

 

 

Les retraités, qu’ils soient ouvriers, paysans ou artisans, crient misère ! Ces Bourguignons font partie de cette minorité qui subit pudiquement un mal-être. Le système de retraite par répartition auquel les Français sont attachés connaît un déséquilibre financier qui ne fera que s’aggraver. Beaucoup de Bourguignons ont moins que le SMIC pour vivre. Après avoir travaillé toute une vie depuis l'âge de 14 ans à des taches physiquement dures, ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts… Si vous rajoutez le passage à l'euro en 1999 et les impôts locaux qui n’ont cessé d’augmenter sous l’UMP comme sous le Parti socialiste, les retraités subissent un véritable racket. Rappelez-vous : la baguette à 1 franc est passée à 0,90 euros soit 5,57 francs. Et l’on peut dire de même pour l'alimentation, le chauffage, l’essence, la voiture… Pour les retraités qui habitent en campagne, c’est un cauchemar : les déplacements en ville sont devenus obligatoires ; les commerces de proximité ont été éliminés par la grande distribution. Quant aux veuves, ces malheureuses vivent en dessous du seuil de pauvreté. Elles doivent ne se contenter que d’une demi retraite soit un revenu entre 4OO et 500 euros. Leurs pauvres économies fondent à toute vitesse et il y a de moins en moins de prise en charge par l’assurances-maladie, l'aide à la personne ou les soins à domicile. La classe politique de gauche comme de droite les a oubliés. Le Front National veut venir en aide aux retraités ; c'est une priorité de notre programme régional que de leur donner une qualité de vie. Le FN demande la revalorisation des retraites et du plafond de la Sécurité sociale selon l’indice d’évolution des salaires et la cotisation des travailleurs immigrés à une caisse de retraite indépendante.

 

 

 

Christiane Colas

Chef d’entreprise en retraite

Conseiller régional de Saône-et-Loire