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15/04/2012

Démocratie ?

 

LA CRISE DE LA DEMOCRATIE

 

Par Maître Elie HatemHatem_w31.jpg

  • Avocat au Barreau de Paris
    et de Limassol (Chypre)
  • Professeur à la Faculté libre de Droit et d’Economie de Paris
  • Officier dans l'Ordre du Cèdre
  • Chevalier dans l’Ordre
    des Palmes Académiques
  • Docteur en Droit

 

Les élections actuelles, aussi bien présidentielles que législatives, mettent en exergue la crise de la démocratie en France. Les réactions des Français au climat politique qui règne durant cette campagne des présidentielles font preuve de leur prise de conscience des méfaits du système démocratique et électoral. Dans notre précédent numéro, Aristide Lecate a fait état, dans un article pertinent et documenté, du coût des campagnes électorales dont le montant exorbitant suscite l'indignation, surtout en période de crise.

 

Déçus par leur système, trahis par leurs dirigeants qui font passer leurs intérêts personnels et celui de leurs partis politiques devant l'intérêt national, les Français semblent vouloir exprimer leur révolte par l'abstention qui n'est pas une manière de rejeter les candidats mais de sanctionner tout un système. Plusieurs ouvrages, études et articles publiés récemment en font état.

 

En effet, la proximité des scrutins, la répétitivité des campagnes et le sentiment de la sclérose socio-politique renforcent l'abstentionnisme. On est appelé à voter pour les présidentielles, les législatives, les municipales, les cantonales, les européennes nonobstant les référendums que Monsieur Sarkozy préconise d'une manière plus fréquente... Chacune de ces élections immobilise la nation, notamment en période de campagne où la surenchère médiatique des candidats, encouragée par la multiplicité des moyens de communication, amplifie le caractère démagogique des propos et des discours. Le souci des candidats est donc de plaire pour séduire le maximum d'électeurs (ou de « clients », compte tenu de la transformation de la chose publique en « produit politique » appelé à recueillir le plus de « consommateurs »). Cela conduit au recul des idéologies, à l'appauvrissement du discours politique de sa substance et à l'émergence de slogans soumis à l'arbitraire d'une opinion publique fluctuante dont les réactions sont éphémères  et qui varient en fonction des événements relayés par les médias.

 

Enfermés dans ce cercle vicieux, les Français sont perdus. Ils n'ont plus le sens ni le goût de la recherche de la Vérité. Ils sont déçus par les promesses non tenues de leurs dirigeants. Ces derniers, même s'ils sont de bonne foi, sont incapables de réaliser leurs programmes compte tenu de l’exiguïté des mandats républicains et de la nécessité pour eux de se préparer aux prochaines échéances électorales.

 

Face à cette crise qui traduit l'échec de la démocratie et dont les Français sont conscients, il convient de conduire ces derniers à retrouver leurs institutions monarchiques, garantes de la stabilité de la Nation et permettant leur évolution naturelle et sociologique, dans le respect des spécificités régionales de la France. Cela leur permet également de réaffirmer leur identité millénaire immuable, française, chrétienne, catholique que la république a tenté, depuis la révolution, de faire disparaître.

 

10:44 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

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