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23/10/2013
Hommage a nos soldats tués dans l'attentat du Drakkar
Il y a 30 ans jour pour jour, mouraient 58 parachutistes Français et plusieurs marines américains,suite a l'ignoble attentat conte le Drakkar, a Beyrouth.
Voici un petit rappel des faits pour ne pas oublier:
A Beyrouth (Liban), le 23 octobre 1983, durant la guerre du Liban, deux attentats-suicides quasi-simultanés frappent les contingents américain et français de la Force multinationale de sécuritéa Beyrouth. Les deux attentats quasi-simultanés sont revendiqués par le Hezbollah, ainsi que par le Mouvement de la révolution islamique libre puis par le Jihad Islamique.
À environ 6 h 18 UTC+2, un attentat au camion piégé touche le contingent américain basé à l'aéroport international de Beyrouth et cause la mort de 241 personnes. Environ deux minutes plus tard, cinquante-huit parachutistes français, de la force multinationale soit 55 parachutistes de la 3e compagnie du 1er RCP et 3 parachutistes du 9e RCP, trouvent la mort dans un attentat similaire : l''attentat du Drakkar entraîne la destruction de l'immeuble qu'ils occupent comme quartier général (surnommé "poste Drakkar", anciennement occupé par les services secrets syrien). Quinze autres sont blessés. Vingt-six militaires sont indemnes. La déflagration d'une charge de plusieurs tonnes d'explosif en serait la cause directe. La France et les États-Unis accusent le Hezbollah et l'Iran. Ces derniers démentent. À l'inverse, d'autres informations et témoignages laissent entendre que la destruction du poste Drakkar ne serait pas due à l'explosion d'un camion piégé.
L'attentat du Drakkar aurait été un acte de représailles de l'Iran au prêt à l'Irak par la France d'avions de combat Super-Étendard équipés de missiles Exocet et accompagnés de pilotes instructeurs français. À l'origine secrète, cette action aurait été rendue publique par une indiscrétion gouvernementale, ce qui aurait conduit l'Iran à se considérer en guerre avec la France. Selon le général François Cann, qui commandait la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB) à l'époque, une autre raison aurait été l'interruption unilatérale par la France du contrat Eurodif signé avec le Shah d'Iran et gelé au moment de l'arrivée au pouvoir de l'Ayatollah Khomeiny.
10:32 Écrit par La Vaire dans Actualités FN, Actualités FN Côte d'Or | Lien permanent | Commentaires (0)
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