Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Intervention d'Edouard Ferrand 21 Octobre 2013 | Page d'accueil | Adieu Charles »

23/10/2013

Hommage a nos soldats tués dans l'attentat du Drakkar

drakkar.pngIl y a 30 ans jour pour jour, mouraient 58 parachutistes Français et plusieurs marines américains,suite a l'ignoble attentat conte le Drakkar, a Beyrouth.

Voici un petit rappel des faits pour ne pas oublier:

 

A Beyrouth (Liban), le 23 octobre 1983, durant la guerre du Liban, deux attentats-suicides quasi-simultanés frappent les contingents américain et français de la Force multinationale de sécuritéa Beyrouth. Les deux attentats quasi-simultanés sont revendiqués par le Hezbollah, ainsi que par le Mouvement de la révolution islamique libre puis par le Jihad Islamique.

À environ 6 h 18 UTC+2, un attentat au camion piégé touche le contingent américain basé à l'aéroport international de Beyrouth et cause la mort de 241 personnes. Environ deux minutes plus tard, cinquante-huit parachutistes français, de la force multinationale soit 55 parachutistes de la 3e compagnie du 1er RCP et 3 parachutistes du 9e RCP, trouvent la mort dans un attentat similaire : l''attentat du Drakkar entraîne la destruction de l'immeuble qu'ils occupent comme quartier général (surnommé "poste Drakkar", anciennement occupé par les services secrets syrien). Quinze autres sont blessés. Vingt-six militaires sont indemnes. La déflagration d'une charge de plusieurs tonnes d'explosif en serait la cause directe. La France et les États-Unis accusent le Hezbollah et l'Iran. Ces derniers démentent. À l'inverse, d'autres informations et témoignages laissent entendre que la destruction du poste Drakkar ne serait pas due à l'explosion d'un camion piégé.

L'attentat du Drakkar aurait été un acte de représailles de l'Iran au prêt à l'Irak par la France d'avions de combat Super-Étendard équipés de missiles Exocet et accompagnés de pilotes instructeurs français. À l'origine secrète, cette action aurait été rendue publique par une indiscrétion gouvernementale, ce qui aurait conduit l'Iran à se considérer en guerre avec la France. Selon le général François Cann, qui commandait la Force multinationale de sécurité à Beyrouth (FMSB) à l'époque, une autre raison aurait été l'interruption unilatérale par la France du contrat Eurodif signé avec le Shah d'Iran et gelé au moment de l'arrivée au pouvoir de l'Ayatollah Khomeiny.

Les commentaires sont fermés.