Chenôve

Communiqué de presse de Philippe Cherin, président de groupe Rassemblement Bleu Marine au conseil municipal de Chenôve :

« "Chenôve ville d’avenir", tel était le slogan du parti socialiste et de la gauche pendant la campagne des élections municipales. Aujourd’hui en place aux commandes de la Mairie, nous devrions traduire ce slogan par, Chenôve ville d’avenir pour une insécurité grandissante où les incivilités sont devenues récurrentes (tags, bousculades, insultes, dégradations, petite délinquance) et se sont banalisées avec le temps.

Derniers exploits en date de nos voyous pendant la semaine du 25 mai au 1er juin 2014. Des dégradations importantes sont commises à l’intérieur du futur auditorium en chantier place Saint-Éxupéry (peinture renversée sur les fauteuils neufs venant d’être posés, des tags sont parsemés à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment, ect..). La nuit du vendredi au samedi 31 mai 2014, poubelles brulées, début d’incendie circonscrit par les riverains. Samedi 31 mai 2014, le Mail (quartier) de tous les dangers : nos résidents se retrouvent exposés avec tous les risques que cela comporte, à des rodéos où la conduite sans casque, la vitesse et le danger sont requis. Ainsi motos, scooters et quads ont envahi le quartier, les rues adjacentes, les rails et les quais du tramway à son terminus.

Dans l’après-midi du dimanche 01/06/2014, partie de la journée généralement consacrée à la vie en famille, le rodéo sauvage reprend sa course se déplaçant rue du Stade, place de Limburgerhof, puis sur les sentiers pédestres nous amenant au plateau de Chenôve. Des présidents de syndics de copropriété, fatigués de se battre au quotidien depuis des années contre cette insécurité qui s’accompagne de son lot d’incivilités (menaces, insultes, dégradations, vols, trafics, etc.) sont de plus en plus exaspérés.

Force est de constater que nos concitoyens doivent encore et toujours subir le laxisme du pouvoir socialiste à la mairie de Chenôve. Le pouvoir en place qui préfère pratiquer la culture de l’excuse, pour mieux s’éviter toutes réformes de fond et la mise en œuvre d’une réelle politique de sécurité publique d’envergure. A force de vouloir expliquer l’inexplicable et finir par excuser l’inexcusable, la banalité des faits d’insécurité et d’incivilités aura permis aux voyous d’être rois en toute impunité. Une mairie de gauche plus enclin à augmenter les impôts de nos concitoyens, plutôt qu’à faire preuve de courage et de volonté politique pour rétablir et ramener l’ordre républicain dans notre ville.

La banalisation de l’insécurité et des incivilités mine non seulement la vie de nos concitoyens, mais elle aura aussi fait chuter le prix de l’immobilier pour beaucoup de propriétaires qui sont souvent à Chenôve de petits propriétaires, dont ceux qui ont investi jadis dans des appartements situés autour de zones sensibles. Elle pèse sur l’image de la ville, mais également sur l’activité et le développement économique du centre-ville déjà en crise. C’est aussi pour moi le signe d’un nouveau déclin de nos valeurs et c’est encourager un symptôme réfractaire aux règles et à la collectivité.

Sachant que j’avais fait de la sécurité et du retour à l’ordre, la première de mes trois grandes priorités pendant la campagne des élections municipales, je ne peux aujourd’hui que m’insurger contre les conséquences d’un tel laxisme politique. Un laxisme qui ne peut et qui ne fait que décrédibiliser en permanence, l’autorité, le travail et le respect. Un laxisme qui détériore l’action et l’image de nos institutions, dont celles qui sont dépositaires de l’ordre public et donc de notre Police Nationale, garante de l’ordre républicain dans notre ville de Chenôve. »