Chrétiens d'Irak

 

 

Le 24 juillet 2014
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 
EDOUARD FERRAND
Conseiller municipal de Sens
Député Français au Parlement européen
Membre de la délégation de l’Union européenne pour l’Irak

« REFUSER LA DISPARITION PROGRAMMEÉ DES CHRÉTIENS D’IRAK »
 
Notre diplomatie, nos moyens stratégiques doivent être conditionnés par le soutien à la survie, à la sécurité des Chrétiens d’Orient. La France des rois, de Saint-Louis à François Ier, en avait fait sa vocation première dans sa grande politique au Levant. Plus tard, la République laïque s’était faite la garante des intérêts de tous, en premier lieu ceux des composantes chrétiennes des populations d’Orient. La vocation de l’Europe en général et de la France en particulier à l’égard des Chrétiens d’Orient ne doit pas se limiter à construire à Sarcelles une église assyro-chaldéenne. La France doit tout d’abord renoncer à cette folle politique de soutien à la « rébellion syrienne », aujourd’hui très largement infestée par les éléments islamistes. Faudra-t-il que le « califat » établi par l’Etat islamique in Irak et au Levant vienne à nos portes pour que nos dirigeants prennent enfin conscience de leur faute majeure ? Mais encore faudrait-il que la France, l’Europe constituent encore un pôle de référence pour les Chrétiens d’Orient. Un pays qui détruit chaque année plusieurs dizaines de ses églises peut-il légitimement demander aux Chrétiens d’Irak, de Syrie et d’Egypte de ne pas émigrer ? Une Europe qui refuse délibérément dans ses textes l’évidence de ses racines chrétiennes peut-elle encore demander à ce que soit respectée l’identité des églises chrétiennes pourtant les premières venues au Proche-Orient ?