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19/06/2016

Le Bien public, Côte d'Or

POLITIQUE

En Côte-d'Or, le FN se prépare pour la présidentielle et les législatives

Par Rosalie LafargeFrance Bleu BourgogneDimanche 19 juin 2016 à 15:32

Florian Philippot entouré de Sophie Montel et Edouard Cavin
Florian Philippot entouré de Sophie Montel et Edouard Cavin © Radio France - Rosalie Lafarge

Le vice-président du Front National était à Dijon ce dimanche, aux côtés d'Edouard Cavin, secrétaire départemental du FN en Côte-d'Or, et de Sophie Montel, député européenne et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté pour discuter de la présidentielle et des législatives de 2017.

Le Front  National se met en marche pour les deux rendez-vous de 2017 : la présidentielle et les législatives. Le parti d'extrême-droite se prépare, et prépare également ses candidats aux législatives. Pour cela, Florian Philippot, vice-président de la formation, fait le tour de France. Il était ce dimanche à Dijon, avec Sophie Montel, député européenne et conseillère régionale de Bourgogne-Franche-Comté et Edouard Cavin, secrétaire départemental du FN en Côte-d'Or.

 

La présidentielle

Le FN, qui se revendique premier parti de France, ne compte pas passer à côté des deux prochains grands rendez-vous électoraux. Pour la présidentielle, ce sera évidemment Marine le Pen la candidate. Et Florian Philippot se réjouit de l'annonce d'une primaire à gauche. "C'est le signe d'une faiblesse, analyse le vice-président frontiste, pour la première fois, le président sortant n'a pas la légitimité suffisante pour être le candidat naturel de son camp. On a donc 14 candidats chez Les Républicains, une primaire à gauche, alors que nous, on a une candidate légitime et naturelle, c'est une chance. On peut se concentrer sur le projet pendant que les autres vont batailler entre petits chefs".

Les législatives

Pour les législatives, le Front National estime que, ce qui lui a fait défaut aux élections précédentes, c'est sûrement le fait que les candidats frontistes sont souvent peu connus du grand public. Alors cette fois, pour se donner le maximum de chance, le parti a un peu changé sa façon de faire. "Le Front a fait le choix d'inverser les choses, explique Florian Philippot, avant il commençait tôt la présidentielle et tard, trop tard, les législatives". Du coup, le numéro deux du parti estime que, le 14 juillet, le Front National aura investi quasiment ses 577 candidats. "L'objectif, poursuit Florian Philippot, c'est pour tous ceux qui ne sont pas encore connus d'avoir le temps de se faire connaître, et la différence par rapport à 2012, c'est qu'on a quand même beaucoup d'élus locaux".

La fusion Bourgogne Franche-Comté

Les trois Frontistes ont aussi profité de cette réunion pour aborder l'actualité. Régionale pour Sophie Montel qui a évoqué la question de la répartition des institutions entre Dijon et Besançon au sein du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. La présidente du Conseil régional veut installer le siège à Besançon, et confirmer Dijon comme chef-lieu. Ce sera soumis au vote en séance plénière vendredi 24 juin.

"Dijon a déjà récupéré la préfecture régionale, insiste Sophie Montel, donc il était logique que dans cette fusion, la ville de Besançon ne soit pas complètement déplumée. C'est, certes symbolique, mais ce qui m'intéresse, c'est qu'il y a des services importants qui restent à Besançon, notamment le service lycée-formation professionnelle, et économie-emploi. Et puis Dijon ne sera pas lésée puisqu'elle garde les transports, le sport, l'aménagement du territoire, l'agriculture, la culture... des services importants. Cela nous paraît équitable, le groupe FN votera donc de manière unie".

Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union Européenne

Enfin, Florian Philippot a voulu rappeler à quel point la semaine s'annonçait cruciale au Royaume-Uni, avec ce référendum jeudi sur la volonté des Britanniques de rester ou non dans l'Union Européenne. "C'est un drame, a rappelé le vice-président du FN, évoquant le meurtre de la député pro-européenne, mais c'est un drame qui n'a rien à voir avec la campagne. Les Britanniques savent qu'ils auront une occasion historique de voter, pas deux et que les grands enjeux sont là : frontières, souveraineté, liberté. Ils ont cette chance de pouvoir voter, nous ne l'avons pas en France, mais je crois qu'il y a un vrai printemps des peuples d'Europe face au totalitarisme de l'Union Européenne" a-t-il estimé, promettant de regarder de près les résultats de ce référendum.

20:42 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

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