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21/12/2016

Bourgogne tourisme

 

Bourgogne : d’un château l’autre

Il y a ses toits de tuiles polychromes et iI y a les célèbres Hospices de Beaune. Du vin donc, du vin et encore du vin… Mais il y a aussi tant de châteaux, d’anciennes villes fortifiées ou d’abbayes formidables ; le tout solidement ancré dans des paysages très vieille France. On l’oublie trop souvent, la Bourgogne n’est qu’à un peu plus d’une heure de TGV de Paris.

 
château de la Rochepot
À la fin du XIXe siècle, le château de la Rochepot était totalement en ruines. Jusqu’à ce que le fils de Sadi Carnot s’acharne à le restaurer, voire à le reconstruire. Aujourd’hui, cela donne un château de conte de fées chapeauté par des toits de tuiles polychromes, signature hyper graphique de la Bourgogne.

Celui-là n’est pas bon qui ne cherche à devenir meilleur”, en voilà un bon précepte corporate ! Un adage propre à inspirer les comités de direction, à galvaniser les forces de vente, à électriser les team buildings ! Il est signé Saint Bernard, fondateur de l’ordre cistercien. C’est d’ailleurs en appliquant religieusement cette maxime que ses moines devinrent de savants vignerons, des créateurs de Grands Crus. C’est peu dire que la Bourgogne leur doit beaucoup.

Les abbayes et châteaux bourguignons témoignent du passé glorieux et tourmenté de la région, une entité géopolitique prospère qui s’est forgée au Moyen-Âge. Le duché s’étendra jusqu’en Flandre et aux Pays-Bas pour devenir un royaume puissant ainsi qu’un important foyer de création artistique et un haut lieu de la chrétienté par l’influence des abbayes de Cluny, puis de Cîteaux. Fondée en 1098 à une vingtaine de km au sud de Dijon, Cîteaux est toujours en activité aujourd’hui. L’abbaye met à disposition des individuels comme des groupes ses 40 chambres pour des retraites de deux à sept jours. De son côté, la boutique du monastère propose les produits maison, dont un fromage fruité qui remporte un vif succès.

Il ne reste rien, hélas, des bâtiments originaux de l’abbaye, pillés et détruits à la Révolution. La communauté perpétue cependant l’esprit de son abbé et inspirateur : Bernard de Fontaine, dit Bernard de Clairvaux, fils de la noblesse bourguignonne canonisé en 1174.

Celui que Michelet baptise “l’abbé des abbés” est un réformateur. En réaction au mode de vie fastueux des bénédictins de la riche abbaye de Cluny, il développe ici l’ordre cistercien. Le maître à penser dénonce le dévoiement des clunisiens et prône avec éloquence le respect des exigences monastiques d’humilité, de pauvreté et de charité ; l’ascétisme et le retrait du monde. Des pratiques éminemment vertueuses qui vont assurer à l’ordre succès et prospérité. À la mort de Bernard en 1153, on compte en Europe plus de trois cents d’abbayes sous l’autorité spirituelle de Cîteaux, dont l’influence a distancé Cluny.

Au détour d’une route, le charme fou d’un vieux pont du XVIIe siècle.
Au détour d’une route, le charme fou d’un vieux pont du XVIIe siècle.
abbaye
Enchassé dans la forêt, voici le plus bel exemple d’une abbaye telle que la concevait Saint Bernard. Épurée à l’extrême, Fontenay distille un sentiment de paix éternelle. Son cloître et ses jardins à la Française se privatisent pour des cocktails ou des déjeuners.

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19:07 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

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