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05/02/2011

Dijon

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ÉDOUARD FERRAND : « MARINE, C’EST PRESQUE UN TSUNAMI »

02/02/2011 | La Gazette de Côte d'Or n° 234

Un peu plus de deux semaines après l’élection de Marine Le Pen à la tête du Front national, Édouard Ferrand parle de « séisme politique ». Le chef de file frontiste en Bourgogne explique pourquoi il imagine bien la fille de l’ancien chef s’installer à l’Élysée en 2012.

LA GAZETTE : L’arrivée de Marine Le Pen aux commandes du FN continue de faire beaucoup parler… ÉDOUARD FERRAND : C’est un séisme. Presque un tsunami, qui ne concerne pas seulement le FN, mais aussi la vie politique française. Il n’était pas facile de trouver un successeur à Jean-Marie Le Pen, qui est je pense, après le Général de Gaulle, l’homme politique français le plus connu dans le monde.

Une femme à la tête du FN, un parti sévèrement burné et où le culte du chef est essentiel, cela ne risque-t-il pas de heurter une partie de la base ? C’est vrai qu’au FN, c’est un peu un parti de machos (rires). Mais je vous rappelle que nous sommes de grands défenseurs de Jeanne d’Arc…

Vous n’avez rien de plus récent ? C’est notre figure emblématique… Marine a été élue assez largement, au terme d’un duel à la loyale. Aujourd’hui, il y a une vraie évolution au Front national.

Vous voulez dire qu’elle ne sera pas sur la même ligne que son père ? Les fondamentaux restent les mêmes. Mais le style de Marine est différent. Son approche des choses est peut-être moins directe. C’est une femme qui a été élevée à bonne école avec son père. Mais elle a su gravir les échelons. Elle est avocate de formation, elle a été élue députée européenne. Bien sûr, être la fille de Jean-Marie Le Pen n’a pu que lui servir. Mais elle a su s’imposer. Et au FN, on ne fait de cadeau à personne. Elle s’est imposée grâce à sa force de travail, à son caractère et à sa détermination.

On dit qu’elle plaît beaucoup aux médias, qui semblent moins durs avec elle qu’ils ne l’étaient avec son père… J’ai l’impression que les Le Pen fascinent. Ils ne laissent personne indifférent. Dont les médias, qui semblent apprécier les interventions de Marine. Quand elle est invitée à une émission, il se passe quelque chose. Elle n’est pas langue de bois, son propos est direct, elle parle très bien et ses analyses sont pertinentes. On ne s’ennuie jamais. Comme c’était le cas avec son père.

À Tours, son discours semblait s’adresser davantage à un électorat virtuel qu’aux adhérents du FN. Quel était selon vous le fond du message ? Elle a tenu un discours de présidente de la République. Marine a déjà dans sa ligne de mire l’élection de 2012. Les cantonales de mars prochain seront un test très important. Alors, elle doit rassembler et mobiliser, bien au-delà de nos adhérents. Elle veut être la candidate de tous les Français. Son discours était très républicain. On dit d’ailleurs parfois que le FN est le seul vrai parti républicain, puisqu’il défend les intérêts du pays, comme par exemple la loi sur la laïcité. La sociologie de notre parti est plus vaste qu’on ne le croit. 
Les adhérents viennent de tous les milieux, on note un vrai rajeunissement, et nous voyons arriver des gens de la droite traditionnelle, mais aussi des socialistes, et même des communistes.

Marine Le Pen est divorcée, favorable à l’avortement… De quoi effrayer les cathos traditionnalistes, qui représentent une petite part de votre électorat… Ils ne représentent pas la majorité… Notre électorat est disparate, et il faut écouter tout le monde. Le FN n’est pas une secte, nous ne sommes pas tous dans la même case.

Sur certains thèmes, comme la sécurité ou l’immigration, le FN est très à l’aise. En revanche, son programme semble nettement plus flou sur d’autres, comme l’économie par exemple. Il y a là un gros chantier pour Marine Le Pen… En ce qui concerne l’immigration et la sécurité, qui sont nos fondamentaux, Marine va s’inscrire dans les pas de son père. Ce sont ces thèmes qui font la crédibilité du FN. Mais sur le plan économique, nous avons des positions bien précises, comme le retour au franc notamment. Marine Le Pen travaille avec des experts en économie, parce qu’elle souhaite s’entourer de gens compétents. C’est une femme qui maîtrise ses dossiers, qui veut encore apprendre. Elle va participer à l’élection de 2012 pour la gagner, pas pour être présente au second tour.

L’immigration et la sécurité tiendront-elles une place essentielle dans votre programme ? Bien sûr. La délinquance frappe les gens les plus faibles. Ceux qui sont abandonnés par l’État, qui ne fait rien contre les dealers, contre ceux qui pourrissent la vie dans certaines cités. Il y a des Français qui ne se sentent plus chez eux. C’est inadmissible.

Le FN – mais pas seulement – évoque souvent le racisme anti-blanc. N’y aurait-il plus que quelques associations et autres bobos pour croire que le racisme ne marche que dans un sens ? C’est évident. À Sens, des Français d’origine tunisienne m’ont dit qu’ils étaient victimes du racisme de leurs voisins maliens, parce que ces derniers ne veulent voir que des Maliens dans l’immeuble ! Des Français de souche sont victimes du racisme anti-blanc de la part d’étrangers vivant en France, ou de Français d’origine étrangère. Des étrangers parfaitement intégrés sont victimes du racisme d’autres étrangers. Des racistes, il y en a dans toutes les populations, dans toutes les races. Mais moi, ce qui me gêne, c’est que des Français subissent le racisme alors qu’ils sont chez eux !

Nicolas Sarkozy avait promis de sortir « le karcher » pour « nettoyer les cités » des « racailles »… Avez-vous l’impression qu’il a tenu ses promesses ? Pas du tout ! Mais les « racailles » n’ont qu’à bien se tenir ! Si nous arrivons au pouvoir, elles doivent s’attendre à être remises dans le droit chemin. Les délinquants bénéficient la plupart du temps d’une incroyable impunité. Mais cela ne va pas durer longtemps. Il faut que la peur change de camp, que ce soient eux qui aient peur de la police, à qui il faut donner des moyens d’action supplémentaires. Il faut que la justice soit plus ferme et qu’elle bénéficie également de moyens supplémentaires. Nous devons construire des prisons. Plus de 80 000 peines ne sont pas effectuées ! C’est anormal.

Marine Le Pen semble beaucoup déranger la classe politique… Ils vont tout essayer contre elle. Mais cela va finir par se retourner contre ceux qui vont entamer une campagne de destruction. S’ils étaient intelligents, ils feraient au moins semblant de ne pas lui prêter attention. Comme d’habitude, ils vont tout faire à l’envers.

 

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14:41 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

04/02/2011

Cantonales 2011

 

 

4 FÉVRIER 2011

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Élections cantonales des 20 et 27 mars 2011

Canton de Sens Sud-Est

 

 

« Suite à l’élection de Marine Le Pen à la tête du Front national, la vie politique française est bousculée. Les élections cantonales représenteront un sondage grandeur nature sur le poids des partis politiques. Le Front national entend faire du canton de Sens Sud-Est l’emblème de cette poussée avec la possibilité d’avoir un élu. Edouard Ferrand et Maria De Kinderen représenteront le FN. Les thèmes abordés seront :

 

Un niveau de délinquance insupportable,

La Bourgogne livrée au communautarisme,

La préférence nationale en matière d’emplois et de logements ».

 

 

Candidat : Edouard Ferrand

45 ans (né le 25 avril 1965), marié, 5 enfants

 

Mandats :

Président du groupe FN au Conseil régional de Bourgogne

Ancien conseiller municipal de Sens

(2001/2008)

 

Fonctions au Front national :

 

Élu au Comité Central

Nommé Membre du Bureau Politique par Marine Le Pen

Secrétaire régional du Front national de Bourgogne

Secrétaire départemental du Front national de l'Yonne

 

Première adhésion au FN : 1984

 

Diplôme : Docteur en Science Politique de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

 

Contacts : Adresse courrier : BP 311 89103 Sens cedex
- Téléphone : 03 86 31 04 79 
- Fax : 03 86 31 02 19 
- 06 15 77 36 18 – Adresse courriel : edouard.ferrand@free.fr - site internet : http://fn-bourgogne.hautetfort.com/

 

Suppléante : Maria De Kinderen

Assistante familiale en retraite, 7 enfants

 

Pour rappel :

 

Aux élections cantonales de mars 2004, Edouard Ferrand et Maria De Kinderen ont réalisé sur le canton de Sens Sud-Est 23,80 % au premier tour et se sont maintenus dans une triangulaire au second tour avec 21,72 %.

 

10:36 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)