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06/09/2013

Sens

 Le 6 septembre 2013
Communiqué de presse
 
« Magouilles politiques à Sens, Acte II »
 
Arrangement entre copains. Après s’être débarrassé du maire cet été, les conseillers municipaux de Sens se partagent maintenant le gâteau. Le nouveau maire s’installe dans un fauteuil lui fut l’artisan de l’éclatement de la majorité de gauche avec dorénavant  le souhait de travailler à la fois avec la droite et avec la gauche… De leur côté, les élus UMP n’ayant pas présenté de candidat au poste maire, continuent à faire la part belle à la gauche. Les autres élus de droite et gauche attendent en coulisse les places d’adjoint. En résumé, on prend les mêmes et on recommence ! Les Sénonais sont une nouvelle fois les grands perdants de ce vil jeu diabolique.


Edouard Ferrand
Conseiller régional de l’Yonne

Conseiller municipal de Sens 2001/2008


 

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16:52 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

Sens

Le maire radical de Sens (Yonne) se dit "bûcheronné" par le PS

Le Monde.fr

 
Jean-Michel Baylet, président de Parti radical de gauche, le 6 septembre 2009 à La Rochelle.

"Cela fait des années que le Parti socialiste veut me faire la peau", balance, passablement énervé, Daniel Paris, maire radical de gauche de Sens (Yonne). A neuf mois de la prochaine échéance électorale, le navire municipal coule. Depuis mars, le maire a perdu le contrôle de son conseil et le vote du budget de la commune est en suspens.

Coup de bluff ou coup de gueule ? Dimanche 30 juin, l'élu a annoncé sa démission prochaine à l'issue d'un nouveau conseil municipal houleux qui a vu une partie de son équipe rejoindre l'opposition. "Juste le temps de gérer les affaires courantes, et avant la fin juillet, le préfet aura ma lettre sur son bureau. Je laisse le soin à cette nouvelle majorité socialo-UMP de se trouver un nouveau chef de file !" Jean-Michel Baylet, président du PRG, fulmine : "Les socialistes n'ont jamais digéré que les radicaux gagnent la ville de Sens. Depuis des mois, ils mènent une campagne scandaleuse de dénigrement contre Daniel Paris."

A la tête de la mairie depuis cinq ans, la majorité divers gauche de Sens s'est étiolée au fur et à mesure des désaccords et fâcheries entre l'édile et plusieurs de ses adjoints. Le coup d'estoc est porté au printemps 2012, quand le Parti socialiste investit un candidat aux législatives dans la circonscription que le maire rêve de reprendre. Daniel Paris voit sa majorité se dégrader encore quand plusieurs élus de son conseil rallient la candidature de Nicolas Soret, adjoint au maire de Joigny dans la 3e circonscription et... patron du PS départemental. La gauche mène la campagne divisée et, sans surprise, rate la vague hollandaise. L'UMP Marie-Louise Fort conserve son siège de députée.

"UN ARBRE QUI FAIT DE L'OMBRE"

A l'hôtel de ville, l'ambiance, déjà tendue, tourne à l'acide. En octobre 2012, Michel Fourré, adjoint de Daniel Paris à la mairie et soutien de Nicolas Soret lors de la législative perdue, forme un nouveau groupe qui refuse de voter le budget, rejoignant la ligne de l'opposition UMP. "C'est inadmissible, explose Jean-Michel Baylet. Comment le PS peut-il faire barrage à un élu radical et s'allier à l'UMP ?"

"Le PS n'a pas oublié comment Daniel Paris a gagné la ville, rappelle Charles-Hervé Moreau, leader du groupe d'opposition UMP au conseil municipal. Il l'a prise à l'UMP et contre le Parti socialiste." Daniel Paris explicite : "J'ai refusé d'intégrer leur appareil. J'étais devant la liste PS au premier tour et j'ai refusé de fusionner avec la leur. Elu sur un territoire que les socialistes n'ont jamais gagné, je suis devenu un arbre qui commence à faire de l'ombre. Depuis, ils n'ont jamais cessé de me 'bûcheronner' !"

"LE FRONT NATIONAL JUBILE"

Côté PS, on prépare déjà la succession de l'élu PRG. "Daniel Paris joue les victimes expiatoires pour camoufler ses propres turpitudes et sa mauvaise gestion", accuse Nicolas Soret, qui élabore une liste socialiste en vue des élections municipales de 2014. "Le PS crée les conditions d'une crise entre deux partis alliés", menace de son côté Jean-Michel Baylet, qui rappelle avoir signé avec Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, un pacte de non-agression entre les deux partis "qui assure au maire sortant d'être reconduit."

Des divisions de la gauche locale, ce n'est pas l'UMP qui s'en félicite la plus. Selon Charles-Hervé Moreau, chef de file de l'opposition municipale, "ici, celui qui jubile de la situation, et sans rien faire, c'est le Front national".

13:59 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)