Edouard Ferrand réagit sur le résultat du référendum suisse

Le Conseiller régional approuve le choix helvétique, et aimerait bien reproduire l'expérience dans l'Hexagone : "Je me sens un peu Suisse aujourd'hui : ils ont eu l'audace de braver l'interdit et c'est courageux d'avoir posé ce problème. Je pense que la question de l'adhésion de la Turquie à l'Europe connaîtrait le même sort en France. Il ne faut pas aller contre la volonté des peuples, sinon ça se retourne contre les dirigeants". Selon Édouard Ferrand, "contrairement aux Catholiques qui doivent aller à l'église le dimanche, l'Islam n'oblige pas à avoir des mosquées. Non seulement il n'y a donc pas d'obligation religieuse, mais en plus le minaret est un symbole qui va à l'encontre des principes républicains, un élément visuel qui peut entrainer des conflits. Je ne souhaite pas que l'on donne trop d'importance à l'Islam. On ne sait pas comment sont financées certaines mosquées, ni ce qui se dit à l'intérieur. Certains imams prêchent la peur de l'occident".

dijOnscOpe : "Le Père Emmanuel Pic, vicaire épiscopal, estime que ce débat "alimente des tentations xénophobes et fait preuve d'intolérance par rapport à la liberté religieuse". Il ajoute même que "lorsqu'une religion est montrée du doigt, ce sont toutes les religions qui finissent par en pâtir". Vous ne le suivez pas?

Edouard Ferrand : Je suis catholique pratiquant. Devant le recul du nombre de ses fidèles, peut-être l'Église a t-elle peur et préfère ainsi faire bonne figure face à l'évolution d'autres cultes. Je pense néanmoins qu'elle aurait mieux fait de se taire. Les défenseurs de la tolérance ne doivent pas perdre de vue que l'islam radical tente d'abord d'asservir les populations immigrées, avant de pouvoir s'en prendre directement aux institutions françaises. C'est une menace concrète sur nos sociétés."