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30/10/2011

Lycées de Bourgogne


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« La grande misère des lycées de Bourgogne »

 

Les lycées en Bourgogne, c’est beaucoup de souffrance, beaucoup d’inquiétude, beaucoup de déception. Il serait fou de prétendre que les lycées vont bien, que les professeurs en sont satisfaits, que les résultats sont là, et que l’égalité des chances est assurée. Il faut au contraire  faire ce diagnostic : les lycées se portent mal. Le malaise est grandissant…

Tout d’abord, le nombre de suppressions de postes dans l’Académie de Dijon a atteint un niveau record à la rentrée 2011 : 335 postes ont été supprimés dans le premier et second degré. Sur les dix dernières années, ce sont 1750 postes qui ont été supprimés dans les collèges et lycées de Bourgogne.

Ensuite, l’égalité. Les lycées ne jouent plus leur rôle d’ascenseur social et n’assurent plus l’égalité des chances. L’égalité, c’est aussi l’égalité sur les territoires. Il n’est pas normal que certains élèves aient moins parce qu’ils sont dans un territoire moins favorisé, moins riche. Les oubliés des campagnes françaises méritent toute notre attention. Il n’y a évidemment pas suffisamment de fils et filles d’ouvriers, de fils et filles d’employés. On ne parle jamais de nos campagnes, et pourtant l’échec scolaire y est souvent très élevé, beaucoup trop élevé.

En troisième lieu, la sécurité. L’insécurité dans nos lycées est une problématique malheureusement devenue centrale dans nombre d’établissements. L’insécurité à l’école doit être traitée de la même manière que l’insécurité tout court : tolérance zéro. Il faut équiper les établissements les plus dangereux de portiques de détection des métaux. Il n’est pas admissible de laisser la majorité des élèves perturbés dans leur apprentissage par des sauvageons ou des voyous.

En quatrième point, il faut remettre au cœur des programmes scolaires l’apprentissage de l’Histoire de France, et ce de manière chronologique ! Parce qu’il est fou de ne plus apprendre les grands noms de notre Histoire, de notre glorieuse Histoire, à nos enfants ! Clovis, Saint-Bernard, Henri IV, Louis XIV, Vauban, Napoléon doivent être enseignés !

En cinquième point, la laïcité. La neutralité politique est une exigence trop souvent oubliée. Trop d’écoles sont aujourd’hui confrontées, notamment au travers des cantines scolaires, à des exigences de plus en plus pressantes, et même parfois menaçantes : des exigences religieuses en matière alimentaire, repas sans porc, puis exigence de repas hallal, qui se généralisent. Ceci n’est plus admissible.

 

En dernier lieu, garder nos lycéens. 60 % des lycéens qui obtiennent leur baccalauréat quittent notre région pour poursuivre leurs études ailleurs. La plupart d’entre eux ne reviendront pas travailler en Bourgogne. Il faut endiguer la fuite de nos cerveaux et irriguer la Bourgogne de ses talents.

 

Le Front national est avec tous ceux qui se battent pour l’avenir et le rayonnement de nos enfants. Nous-mêmes, parents d’élèves, nous demandons la convocation d’Etats généraux sur les lycées de Bourgogne afin de redonner à nos lycées force et rayonnement.

 

 

Edouard Ferrand

Président du Groupe Font national

12:36 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

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