Saint Sauveur en Puisaye

Saint-Sauveur-en-Puisaye Yonne
Le vice-président du FN proteste contre la fermeture de brigades de gendarmerie dans l'Yonne

Source : Yonne républicaine lundi 25 mars 2013


Pour lui aujourd’hui, « la campagne, c’est le désert ». Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a pourtant fait le déplacement à Saint-Sauveur, samedi, pour participer à une manifestation du FN local contre les fermetures de brigades de gendarmerie dans l’Yonne. « L’occasionde rappeler nos fondamentaux »

Mais le jeune loup frontiste n’a pas traversé le désert seulement pour dénoncer le départ des militaires. Il est aussi venu en Puisaye pour que « la vague bleu Marine envahisse aussi l’Yonne. » Alors que Marine Le Pen poursuit son « tour de France des oubliés », Florian Philippot, comme les autres cadres du parti, fait le tour des fédérations, pour rassembler les troupes.

C’est « son talent » qui était à l’origine du « bon coup de Brienon », quand Marine Le Pen était venue  dans l’Yonne pour protester, déjà, contre la fermeture de la gendarmerie au mois de mai. Samedi, il a mis son talent à profit pour rappeler que « le départ des services publics, le FN est le seul à avoir réagi. On en parle grâce à nous. »

« Aujourd’hui, la campagne, c’est le désert. Tout ça pour des économies idiotes, alors que le surcroît d’insécurité aura un coût pour la collectivité. »

Le patron du FN en Bourgogne et dans l’Yonne, Edouard Ferrand, glissait la semaine dernière que la manif’ de samedi serait « l’occasion de rappeler nos fondamentaux ». Il avait vu juste.

Florian Philippot a tout passé en revue : « L’union européenne, l’immigration, la fraude sociale ». Tout le fonds de commerce de son parti.

Un discours qu’il a repris en partie devant la trentaine de sympathisants regroupés devant la gendarmerie de Saint-Sauveur. Sous les sifflets et les cris d’une quinzaine de contre-manifestants. « Service public oui, récupération non », hurlaient-ils en marge du cortège frontiste. « Des fumeurs de joints », selon un militant FN, que seul l’élu auxerrois Richard Jacob a été rencontrer.

Les sympathisants, Florian Philippot en tête, ont préféré poursuivre la discussion à l’auberge du cheval blanc. Histoire d’éviter de crier dans le désert.

Willem van de Kraats



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