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Edouard Ferrand (NI ). - Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers collègues, je voulais intervenir sur le volet agricole du traité transatlantique.
Alors que s'ouvre cette semaine la sixième étape de ce traité, nous ne pouvons cacher notre inquiétude face à la tournure des négociations, notamment sur les questions d'indication géographique. Alors, le bourguignon que je suis –[nbsp ]en défenseur de la moutarde de Dijon et des magnifiques appellations des vins de Bourgogne: Vougeot, Meursault, Chablis, Puligny-Montrachet[nbsp ]– se veut aussi solidaire de ses collègues français voulant conserver notamment notre camembert ou notre foie gras d'appellation contrôlée, mais aussi solidaire de ses collègues européens attachés au jambon de Parme, au gouda des Pays-Bas, à la bière brassée de Belgique. Que l'ensemble de mes collègues m'excusent de n'avoir pas le temps de citer aussi les vingt-huit bons produits de notre continent.
La politique américaine, nous le savons, dénie aux Européens le droit de protéger le terroir par une appellation géographique, au nom d'une logique financière tirant la qualité vers le bas. Nous avons le devoir devant nos peuples de protéger l'art de vivre de la civilisation tant en France qu'en Europe. Il importe donc que la Commission et le Parlement s'opposent avec force au diktat américain.
Regarder cette vidéo : http://www.europarl.europa.eu/sides/getVod.do?mode=unit&language=FR&vodDateId=20140715-18:24:47-615
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