Philippe Cherin

Pour l'UPF : "Le bateau gouvernemental « France» commence à ressembler au Titanic et à son destin"

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Depuis plus de trente ans, nombreux sont ceux qui ont souvent réduit le bateau "France" à une grosse et mauvaise barque, le faisant tanguer en fonction des bourrasques et des tourmentes. Un bateau avec, à son bord, un chef d’Etat qui, après avoir promis monts et merveilles pour se faire élire, va même parfois jusqu'à transformer l’embarcation en pédalo. Alors, de grâce, sombrer dans le vaudevillesque pour faire naufrage n’est pas nécessaire! Le Peuple français a le droit de mériter un autre destin que celui qui lui est concocté depuis des années.

 

L'embarcation du bateau « France » mérite mieux, ne serait-ce qu'en contemplant l’abondance composant le carré des officiers qui le dirige, sans oublier la pléiade de matelots qui sont à la barre du bateau, totalement désœuvrés, affalés et amorphes sur le pont, alors que dans la salle des machines, la tête et les bras de ceux qui connaissent la réalité et la rudesse du métier manquent, au point de ralentir ou de bloquer les moteurs.

Le pire est encore à venir, car malgré les risques encourus par le Peuple français composé notamment des plus fragiles d'entre nous et dont la chambre n’est plus qu’un dortoir qui git en fond de cale, personne ne veux regarder au loin les icebergs qui se propagent, qui deviennent de plus en plus gros et qui dérivent vers l’avant du bateau. Ceci alors que la plupart des chaises longues de ceux qui sont censés conduire notre bateau sont bien installés à l’arrière du navire, y compris celui de la vigie qui est pourtant censé être positionné à un point, à un endroit stratégique pour nous prévenir des avaries de tout temps.

Or, la Gauche parlementaire qui ressemble à un assemblage fourre-tout, est le premier des icebergs qui jonchent la route du bateau « France ». L’impasse vient du fait que le bateau gouvernemental est crevassé et écartelé aux deux tiers, sur le point d'exploser. Des spécialistes font des prélèvements, des analyses pour gagner du temps, mais nous sommes déjà à la limite de la rupture démocratique, d’un assemblage qui aime se doter au passage, d’une bonne ration d'anarchisme, de séparatisme territoriale, de corporatisme et de libéralisme sociétal. Oubliant au bout du compte que ceux qui colmatent les brèches et payent les additions sont toujours les mêmes.
Ainsi, la destruction voulue et progressive de la Famille française, vendue et brûlée sur le bûcher de l’endettement, se fait par un dérisoire gain d'argent servant de déguisement sous forme d’économie. Alors que les germes sont idéologiques et politiques. Il en va de même pour une défense dont on parle beaucoup, notre armée, nos soldats, cités souvent en exemple, par ceux-là même qui contribuent à raboter sans cesse les crédits et les moyens que nous devons allouer à notre armée et à notre défense nationale.
Tout ceci, alors que le ciel européen se fait sombre et bien agité, face à des résultats désastreux, qui ne font qu’entrainer notre bateau "France" vers une fin d’année qui s'annoncera très difficile à naviguer, avec un fort préavis de tempête pour 2015 et ce, sans aucune vision d’avenir pour notre pays à court terme, ni à moyen terme.

Dans de telles conditions, la question ne saurait rester sans réponse. Ne faudrait-t-il pas commencer à penser au changement de l‘équipage, avant de récupérer une situation explosive qui ne pourra empêcher le Titanic gouvernemental de couler vers son funeste destin?

Philippe CHERIN

Président de l’Union Patriotique des Elus de Bourgogne.