L'ensemble des candidats, de gauche comme de droite, ont été invités par les équipes de l'UDI.
De son côté, le Front national n'entend pas rester passif face à ce front républicain départemental. Le parti d'extrême droite a envoyé un mail, ce matin, à ses 450 adhérents du secteur, pour les convier à un rassemblement, devant la mairie de Germigny, aux alentours de 17 heures.
"Tous nos candidats sont également conviés. Il s'agit de dénoncer la collusion entre UMP, UDI et PS. C'est le parti unique que prône André Villiers, estime le candidat de Pont-sur-Yonne, Julien Odoul, par ailleurs conseiller spécial de Marine Le Pen. La seule proposition de ce front républicain, pour l'Yonne et ses habitants, c'est de faire barrage au FN. C'est d'une totale hypocrisie", a-t-il insisté.
L'eurodéputé FN et chef de file du parti frontiste en Bourgogne, Edouard Ferrand, a également, par voie de communiqué, dénoncé une "croisade anti-FN. Le peuple de l'Yonne sait désormais que ses seuls candidats sont ceux du Front national".
Mercredi soir, le PS a fait savoir qu'il ne participerait à la réunion proposée par André Villiers qu'à condition que les reponsables de l'UMP qui prônent la thèse du "ni-ni" ne soient pas présents. L'UMP a annoncé, de son côté, qu'elle ne participerait pas à une réunion "à laquelle elle n'a pas été associée".
W. VDK
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