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15/08/2015

Le Foll démission

 Communiqué de Presse de Edouard Ferrand et Philippe Loiseau, députés européens membres de la commission pour l’agriculture et le développement rural.

"Le gouvernement achève la filière porcine !"


Comme le dénonçait dès le départ le Front National, l’accord sur le prix du porc vendu à grand renfort de communication par le gouvernement, n’en est pas un. Le refus de deux grands groupes agro-industriels français de s’y plier ne fait que confirmer ce que nous expliquions : il n’y a pas la moindre base juridique à cet accord qui ne s’attaque à aucune des causes profondes de la terrible crise que vivent les éleveurs depuis un an. Pendant que le gouvernement exige que les prix payés par les industriels soient plus élevés, il laisse ces derniers à la merci de la concurrence déloyale des Allemands et des Espagnols qui peuvent continuer à mettre le marché français en coupe réglée. Que ce soit sous Sarkozy ou sous Hollande, aucune action n’a été entreprise pour lutter contre le dumping social allemand qui, par le biais de la directive européenne sur le détachement des travailleurs, emploie de la main d’oeuvre originaire d’Europe centrale à des salaires de misère. En moins de 10 ans, l’Allemagne s’est ainsi emparée d’une partie croissante du marché français tout en détruisant les capacités de production de ses concurrents. La cotation quotidienne allemande s’est ainsi imposée au détriment de celle du Marché du porc breton de Plérin, un acteur incontournable que le gouvernement, par cynisme autant que par lâcheté, condamne à disparaître. Le modèle allemand a, par la suite, fait école dans l’UE, en particulier en Espagne, où les industriels ont profité de la crise pour écraser les salaires. L’année passée, ce pays a pu accroître sa production de porc de 8%, et ce entre autre au détriment de la France. Quand le gouvernement socialiste multiplie les écrans de fumée pour mieux masquer l’abandon programmé des filières d’élevage françaises, les élus de l’ex-UMP n’ont qu’un seul mot en bouche : baisser les charges et le prix du travail. Ils oublient cependant d’expliquer aux Français que cela reviendrait à faire travailler les salariés des abattoirs et des élevages pour moins de 5 euros de l’heure. Le Front National refuse à la fois d’abandonner les filière d’élevage françaises et de sacrifier les salaires des travailleurs français en les remplaçant par de la main d’oeuvre étrangère sous-payée. Il entend pour cela rompre avec les politiques européennes assassines, afin de protéger agriculteurs et salariés contre la concurrence déloyale tout en assurant la souveraineté alimentaire de notre pays.

15:51 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

10/08/2015

Farce à Dijon

François Rebsamen de retour à Dijon: un choix "logique" pour un bilan ministériel peu glorieux

 il y a 4 heures | Mis à jour il y a 2 heures
AFP

POLITIQUE - Un conseil municipal extraordinaire est convoqué ce lundi 10 août à 14h pour élire le nouveau maire de Dijon après le décès de l'édile socialiste Alain Millot, terrassé par un cancer à la fin du mois de juillet. Depuis l'annonce de la candidature de François Rebsamen, actuel ministre du Travail ancien maire de la capitale bourguignonne pendant 13 ans, l'issue du scrutin ne fait plus l'ombre d'un doute.

Ce retour en Côte-d'Or a un prix: en dépit de l'amitié qui le lie au président de la République et malgré ce qu'il a pu un temps laisser entendre, "Rebs" ne pourra pas cumuler ses fonctions municipales avec son portefeuille rue de Grenelle. Une fois redevenu maire, il lui faudra donc plier bagages dans des délais qui restent à déterminer. "Je remettrai ma démission le 19 août à la fin du prochain Conseil des ministres", annonce ce lundi le ministre au Parisien.

Certains s'étonneront de voir ce responsable politique de 64 ans abandonner les ors de la République seize mois seulement après sa nomination pour regagner une capitale régionale où il a déjà largement imprimé sa marque. Mais comme il le rappelait en mars 2014, juste avant d'être élu pour la troisième fois à la tête de la ville, maire de Dijon reste "le plus beau des mandats". Et ministre du Travail, à l'heure où le chômage bat record sur record, peut-être le pire.

Ministre du chômage et des "manipulations"

Si François Rebsamen devrait sans difficulté réussir son retour à Dijon, c'est qu'il y a laissé quelques bons souvenirs depuis qu'il a arraché la ville à la droite en 2001. A l'instar d'autres maires socialistes, cet ancien trotskiste a su y agiter un cocktail de pragmatisme social-libéral pour redynamiser le centre-ville et favoriser la démocratisation de la culture sans rogner sur la sécurité, une de ses marottes. Le bilan est moins glorieux au Travail, ministère dont il a hérité par défaut lui qui ne rêvait que de l'Intérieur.

Si la tâche s'annonçait ardue dès son entrée en fonction avec une courbe du chômage décidément rétive à l'idée de s'inverser, ce Hollandais historique n'a jamais semblé peser sur le cours de la politique gouvernementale, pris en étau entre les promesses du chef de l'Etat et la concurrence médiatique du jeune ministre de l'Economie, Emmanuel Macron. Malgré quelques signaux encourageants, les résultats ne sont jamais venus. Entre sa prise de fonction et son départ probable, Pôle emploi aura vu affluer plus de 207.000 chômeurs supplémentaires. Soit presque la population du Grand Dijon dont il devrait logiquement, s'il est réélu maire, prendre également la présidence.

"Etre ministre du travail et du chômage avec un président qui ne se représentera qu'en cas d'inversion des deux courbes d'évolution est certainement une épreuve épuisante", raille Edouard Ferrand, le patron du Front national en Bourgogne. "Il part sur un travail qu'il a accompli avec beaucoup de volonté, avec des résultats qui sont ceux que l'on connaît", résumait ce lundi sans emphase Claude Bartolone, le président socialiste de l'Assemblée nationale.

11:42 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

04/08/2015

Cet été, allez visiter le musée d'Auxerre

Salle Eckmühl

 

 

 

Située dans l'ancien palais de comtes d'Auxerre, la salle d'Eckmühl a conservé son décor du XIXème siècle : boiseries, plafond de toile peinte, mobilier. Les collections présentées ont été léguées par Louise Adélaïde de Blocqueville, dernière fille du maréchal Davout, à la ville d'Auxerre en 1877.

 

Lors de votre visite, vous découvrirez un ensemble riche, avec des pièces exceptionnelles : une robe de cérémonie portée par la maréchale Davout lors du mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise en 1810 ou le manteau de cérémonie que le maréchal Davout porta lors du sacre de Napoléon Ier en 1804, une console Jacob Desmalter provenant de l'hôtel d'Eckmühl (acheté par le maréchal Davout en 1809), une bibliothèque conservant 2 500 ouvrages et recueils de correspondances, mais aussi des souvenirs plus intimes comme des mèches de cheveux, des portraits d'enfants ou un « médaillon reliquaire ».

 

Accueil du public : Du 2 mai au 30 septembre, du mercredi au dimanche de 14 à 18 heures. Fermé les jours fériés.

 

Visites gratuites, accompagnées et sans réservations du mercredi au dimanche à 14 heures, 15 heures, 16 heures et à 17 heures (19 pers. maxi.). Le point de rendez-vous des visiteurs avec le guide se situe dans la salle des gardes (place du maréchal Leclerc, dans l'enceinte de la mairie, porte de droite).

 

Place du Maréchal Leclerc, entrée par la cour de la mairie. Renseignements au 03 86 18 05 50 ou par mail : musees.mairie@auxerre.com

 


La Nuit des musées à Auxerre avec le maréchal... par AUXERRETV

10:10 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

Ils ont raison !

Bourgogne - Politique Mouvement Franche-Comté : rejoindre la Suisse plutôt que la Bourgogne !

Le Bien public

 
02/08/2015

Alors que l'on connaît désormais les noms des nouvelles "capitales" suite à la réforme et à la fusion des régions, le Mouvement Franche-Comté (MFC), mouvement régionaliste autonomiste franc-comtois, annonce qu'il se positionne en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse. Dans un communiqué, son président Jean-Philippe Allenbach prévient : "Plutôt suisses que bourguignons !"

"Compte tenu de la perte par Besançon de son statut de capitale régionale et de la tournure désastreuse prise par les événements quant à l’avenir de la Franche-Comté et à celui de ses habitants, le Mouvement Franche-Comté, qui a pour objet « la défense de l’intérêt supérieur de la Franche-Comté et de ses habitants », n’a malheureusement plus d’autre choix que se positionner désormais résolument en faveur d’un rattachement de la Franche-Comté à la Suisse."

"Il va contacter sans plus attendre Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération helvétique, pour lui demander les conditions qui seraient à remplir à cet effet. Il rappelle que selon un sondage qu'il avait fait lui-même réaliser en 2008 par le LINK-institut de Lausanne, auprès de la population suisse cette dernière s' était majoritairement déclarée favorable à ce que la Franche-Comté et la Savoie deviennent cantons suisses."

"Ce faisant, la Franche-Comté et les Francs-Comtois pourraient non seulement sauver leur capitale, leur assemblée, leur budget et leur propre drapeau mais, en plus, au lieu de tout perdre comme dans le cas de la fusion avec la Bourgogne, ils seraient alors gagnants sur tous les tableaux notamment en termes de pouvoir d’achat, d’emplois, d’impôts et de sécurité.Bref, faire tout simplement comme Genève, ancien département français, devenu canton suisse en 1815, et qui, sauf erreur, ne demande pas aujourd'hui à revenir."

10:03 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)

01/08/2015

Babel

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1er août 2015

Communiqué de presse d’Edouard Ferrand
Conseiller régional de Bourgogne
Membre du Bureau politique du Front national

A quand le bourguignon obligatoire ?

 
Ce n’est pas une blague ! Le Garde des Sceaux a présenté vendredi en conseil des ministres un projet de révision constitutionnelle pour ratifier la Charte européenne des langues régionales. Ce document issu du Conseil de l’Europe fait obligation aux États signataires de reconnaître les langues régionales et minoritaires en tant qu'expression de la richesse culturelle... En France, il existe 75 langues régionales, métropole et outremer confondus. Déjà, le Conseil constitutionnel avait jugé, en juin 1999, la Charte contraire à l'égalité devant la loi de tous les citoyens et au principe que "la langue de la République est le français". Que les choses soient claires, je n’exprime aucune opposition à la diversité culturelle bien au contraire, mais je m’oppose à toute vision ethniciste et régionaliste.

L’adoption et la ratification de cette Charte ouvriraient la porte à cette Europe fédérale qui vise à détruire l’Etat au profit de grandes régions européennes. Faire de l’Europe cette Tour de Babel tant recherchée ! Et pourquoi pas imposer les langues de ressortissants d’origine étrangère à l’école ? Car la confusion des esprits, mal du siècle et de l'heure, vient notamment de la confusion des langues. Apprenons déjà aux jeunes Français notre langue avant de les disperser vers ces lubies européistes.

 

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18:07 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)