Reportage FRANCE 2 :

Depuis le mois de janvier, un centre accueillant 60 migrants a été installé à Pouilly-en-Auxois (Côte-d'Or). Une cohabitation inédite. Ces demandeurs d'asile ont fui la guerre. Leur statut ne les autorise pas à travailler en France. Ils reçoivent donc de l'État 11,50 euros pour se nourrir. "Pas facile pour le maire de le justifier face à cette femme au chômage. Elle est menacée d'expulsion", note la journaliste de France 2.

Six mois après, les esprits se sont apaisés

Un sentiment d'injustice accentué par le fait que les migrants sont logés gratuitement, à quelques kilomètres. Le bâtiment est géré par l'État. Ce sont d'anciens logements de gendarmes. Depuis leur arrivée, aucun problème de délinquance supplémentaire n'a été enregistré. Pourtant, certains disent "avoir très peur". Le maire, sans étiquette, n'a pas demandé que ce centre soit installé sur sa commune. La décision est venue de Paris. Mais c'est bien à lui qu'on a adressé des lettres d'insultes. Aujourd'hui, six mois après, les esprits se sont apaisés.