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21/07/2014
Sens Yonne
Edouard Ferrand
Conseiller municipal de Sens
Député Français au Parlement européen
Marie-Solange Werner
Conseillère municipale de Sens
Communiquent :
« Quartier des Champs-plaisants à Sens : la folie des grandeurs »
Alors qu’un projet de renouvellement urbain comportant un dispositif visant à promouvoir l’emploi de personnes connaissant des difficultés d’insertion professionnelle et domiciliées en Zone franche urbaine a été voté pour le quartier des Champs-plaisants, Alors que des travaux d’aménagement du cœur de quartier des Champs Plaisants ont été votés, Alors que des opérations de résidentialisations, de réhabilitations, de démolitions et de reconstruction ont été votées pour le quartier des Champs-plaisants, Le quartier des Champs-plaisants s’embrase un été de plus… Voitures brûlées, poubelles incendiées, caillassages de pompiers… Chaque année à la même époque c’est la même rengaine. Pourtant, tout a été fait pour ce quartier : conseillers de quartier, salles de sports, activités multiples et variées sans qu’il n’y ait de retour sur l’investissement communal. Trop c’est trop… C’est pourquoi, seuls les conseillers municipaux Front national ont voté contre ces projets lors de la séance du 12 juin dernier. Plus on réhabilite, plus on casse. L’injustice c’est aussi que les autres quartiers de Sens, pourtant sans histoires, n’ont même pas un dixième de ce financement.
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17/07/2014
Europe
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Fusion Bourgogne-Franche Comté
Philippe CHERIN
Président de groupe Rassemblement Bleu Marine au Conseil municipal de Chenôve - Président de l'Union Patriotique des Elus de Bourgogne
Bourgogne et Franche-Comté : Entre criminalité et réseaux mafieux
A l'heure où un certain laxisme d'état est roi, où le manque de courage et de volonté politique règnent dans notre pays, la criminalité et les réseaux mafieux se développent et s’organisent. Bourgogne et Franche-Comté subissent aussi ce phénomène.
Les réseaux criminels et mafieux n’attendent pas, ils se déplacent et se développent à grande vitesse dans notre pays en zones rurales et périurbaines. En zones rurales le crime organisé se trouve maintenant « durablement implanté », en capacité de contrôler et de s’adapter à une partie du territoire. Les vols d’engins agricoles, de matériel et d’animaux dans les fermes se banalisent.
Je regrette que dans la lutte contre le crime organisé, les financements nécessaires permettant aux divers services de gendarmerie et de police, de mutualiser et d’augmenter les moyens et les effectifs ne soient toujours pas une priorité absolue, au profit de nos concitoyens. L’Europe sans frontière dans laquelle nous vivons, facilite aussi considérablement la libre circulation de la criminalité dans notre pays.
Ceci n'est qu’un extrait de larges passages du rapport de synthèse du service de renseignement criminel de la gendarmerie nationale, sur la criminalité organisée dans les zones rurales et périurbaines en 2013-2014.
Document rare, circonstancié de passages clés du dernier rapport des gendarmes sur les mafias qui doit nourrir la synthèse du Sirasco, "structure d'analyse sur le crime organisé intégrée au sein de la Direction centrale de la police judiciaire au ministère de l'Intérieur". Le rapport de la maréchaussée décrit ouvertement l'expansion, en zone rurale, des groupes de l'Est et des Balkans en Bourgogne et en Franche-Comté.
«Les régions Bourgogne et Franche-Comté », eu égard à leur positionnement géographique frontalier et à la densité du réseau autoroutier, (arc autoroutier A40-A39-A36) subissent toujours l'influence d'associations criminelles issues des Balkans.
Dans nos deux régions, le crime organisé roumain se distingue par une présence permanente, de forte intensité. Les groupes criminels, la plupart du temps articulés autour de clans familiaux autonomes ou agissant pour le compte de donneurs d'ordre restés au pays, s'investissent dans des atteintes aux biens (vols à l'étalage, cambriolages de résidences et commerces, vols de fret, vols de métaux type câbles téléphoniques, pots catalytiques…) et, de manière plus marginale, dans des escroqueries au skimming. (Matériel qui permet de lire le code d’une carte bancaire dans un distributeur)
Sur ce dernier point, les investigations menées par la SR Besançon ont permis de démontrer que ces bandes criminelles, très structurées et organisées depuis la Roumanie, pouvaient se déplacer très facilement sur le territoire européen, en Turquie voire même en Amérique-du-Sud.
Il est à noter la présence sporadique de malfaiteurs originaires des pays de l'ex-Yougoslavie. Le phénomène des vols commis par de faux policiers d'origine bosniaque, déjà bien connu sur des autoroutes du sud de la France, se répand sensiblement sur l'autoroute A6 qui relie via Dijon, Lyon et Paris. De plus, sans qu'aucune organisation criminelle ne soit pour l'heure détectée, des mouvements importants de Kosovars, ayant le statut de réfugié au titre de l'aide médicale pour étrangers, sont observés en provenance de Suisse pour se rendre dans l'agglomération dijonnaise.»
18:54 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2014
Marine Le Pen vote contre Juncker
19:48 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
Europe
Agenda Edouard Ferrand, député Français au Parlement européen
Du lundi 14 au jeudi 17 juillet session parlementaire à Strasbourg
Prise de parole en séance plénière sur :
1/ L'emploi des jeunes en Europe (mondialisation et immigration comme responsables)
2/ Le volet agricole du Traité transatlantique ( défense des Appelations d'origine contrôlée vins, fromages...)
Du mardi 22 au jeudi 24 juin session à Bruxelles
Participation à la commission agriculture
Lundi 1er septembre
Bureau politique Nanterre
Dimanche 14 septembre
Fête de la Fédération de l'Yonne à Moulins sur Ouanne
18:52 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2014
Parlement européen
Cinq députés français à la commission d'agriculture du Parlement européen 10/07/2014 | par Frédéric Hénin | Terre-net Média Czeslaw Adam Siekierski, député Ppe polonais, est le nouveau président de la commission de l’Agriculture et du développement rural. Il remplace Paolo di Castro, député italien. Cinq députés français sont membres de cette commission. Parlement européen à Strasbourg. (©Terre-net Média) La réélection de Martin Schulz au poste de président du Parlement européen s’est déroulée sans encombre. En revanche, les élections du 7 juillet dernier pour les 22 présidents des 20 commissions et des deux sous-commissions du Parlement pour la première moitié du mandat de cinq ans, ont été le résultat de plusieurs semaines de tractations. L'enjeu était de répartir les postes en respectant à la fois les poids des différents groupes politiques au sein du Parlement européen et la représentativité de chaque pays. Pour rappel, le Parlement européen ne dispose d’aucune majorité absolue. Le groupe du Ppe (centre droit où siègent les députés de l’Ump) a seulement quelques sièges de plus que celui du S§D (socialistes et sociaux démocrates). Première conséquence des résultats du scrutin du 25 mai dernier : la faiblesse de la représentation de France au sein des commissions parlementaires. En effet, seuls 50 députés sur les 74 élus ont rejoint un des groupes politiques. Les 24 membres du Front national, n’ayant pas pu constituer un groupe avec d'autres collègues d'extrême droite, ont rejoint le banc des non-inscrits. Dorénévant, la France compte deux présidences de commission (la pêche et le budget) contre trois sous la précédente mandature. LA COMMISSION AGRICULTURE ET DÉVELOPPEMENT RURAL Parmi les membres de la commission de l’Agriculture et du développement rural qui est dorénavant présidée par Czeslaw Adam Siekierski (député Ppe polonais), figurent cinq députés français dont trois anciens membres de la précédente législature. Il s’agit de : - Eric Andrieu, (S§D) vice-président. Il était déjà membre de cette commission durant la précédente législature. - Michel Dantin,( Ppe - Ump), lui aussi membre sortant de la commission agricole de 2009 à 2014. - José Bové, (Verts/Ale - Europe Ecologie les Verts) Les deux nouveaux députés français membres de cette commission parlementaire Agriculture et développement rural sont Edouard Ferrand et Philippe Loiseau du Front national et non inscrits au Parlement européen. Philippe Loiseau est agriculteur en Eure-et-Loir et conseiller régional de la région Centre. LA FAIBLE REPRÉSENTATION DE LA FRANCE Angélique Delahaye, député Ppe et agricultrice, a rejoint la commission de l’Environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire. Elle est par ailleurs membre suppléante à la commission Agriculture. Enfin, Patrick Le Hyaric a abandonné son poste à la commission de l’Agriculture pour rejoindre la commission de l’Emploi et des affaires sociales. Jean-Claude Junker, ancien premier ministre luxembourgeois, est le candidat retenu pour être élu président de la Commission européenne. Il avait été aussi le premier président de l'Eurogroupe choisi de 2005 à 2013. Les postes de président du Conseil européen et du Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, actuellement occupés par Herman van Rompuy et Catherine Ashton, sont au cœur de nouvelles tractations entre les Vingt-huit gouvernements européens. Un de ces deux postes pourrait revenir à la France. La gouvernement français devra par ailleurs désigner dans les prochaines semaines son commissaire européen pour remplacer Michel Barnier, ancien ministre de l’Agriculture jusqu’en 2009.
09:07 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
Bourgogne
La croissance en Bourgogne freinée par sa démographie
5ème partie du dossier consacré à la croissance régionale
Entre 1990 et 2011, le PIB bourguignon a augmenté de 0,7% en moyenne annuelle alors que dans le même temps le rythme national était de 1,5%. Plus impactée par les récessions que les autres régions, la Bourgogne connait des périodes de croissance plus atténuées.
Selon l'Insee, la Bourgogne souffre de trois handicaps notables qui expliquent son moindre dynamisme : «l’orientation de son économie, la faible pression démographique et la proximité de deux grandes régions, Île-de-France et Rhône-Alpes, qui captent les activités tertiaires à fortes valeurs ajoutées.» Ces trois handicaps font qu'en vingt ans, la région n'affiche qu'une croissance contenue à 0,7% qui s'explique par une croissance moindre en période favorable et une forte érosion de la dynamique pendant les récessions.
Ainsi, «pendant les deux récessions économiques qui se sont produites entre 1990 et 2011, celle de 1993 et celle de 2008, le PIB recule davantage en Bourgogne et se rétablit ensuite plus lentement». En 1993, le recul du PIB s'établit ainsi à – 3% (vs -1% au niveau national) «et ne retrouve son niveau d’avant-crise que deux ans plus tard ». Entre 2007 et 2009, le PIB recule de 5% (vs - 3% au niveau national), et continue ensuite de baisser sans rattraper son niveau d'avant crise. «Au total, entre 2008 et 2011, le PIB régional recule de 1,2% par an, une évolution qui classe la Bourgogne au dernier rang des régions métropolitaines.»
Un tertiaire moins dynamique qu'ailleurs
Si au niveau national, le tertiaire marchand est le premier moteur de la croissance économique de ces vingt dernières années, en Bourgogne, le commerce et l’ensemble des services marchands à destination des entreprises, des administrations et des particuliers ne concentre que 48% de la valeur ajoutée régionale et 41% des emplois. «Cette plus faible performance s’explique en partie par une démographie régionale très ralentie, un tissu productif peu dense, et une localisation géographique particulière, entre deux régions très urbanisées, Île-de-France et Rhône-Alpes, qui offrent les services tertiaires les plus qualifiés.»
Dans le détail, les activités scientifiques et techniques, les activités financières et assurances ou encore le commerce, sont moins développés en Bourgogne qu'ailleurs. «Le secteur «information-communication» a même reculé ; il est fortement exposé à la concurrence d’établissements localisés dans les métropoles voisines de Paris ou de Lyon.» Seul le secteur «transport et entreposage» est dynamique. L’administration publique contribue aussi fortement à la croissance économique. L'industrie quant à elle est en berne, tandis que l'agriculture la croissance reste modérée.
Une démographie peu porteuse
La population régionale a augmenté de 0,1% par an en moyenne entre 1990 et 2011, ce rythme est cinq fois inférieur au rythme métropolitain. « Cette faible pression démographique se traduit par un faible développement de l’économie présentielle dont l’activité est tournée vers la population présente comme le commerce, la construction ou l’administration publique.»
La croissance de la population active, qui contribue à la production de richesse, est aussi très modérée en Bourgogne avec une hausse de 8% entre 1990 et 2011 contre + 18% en France métropolitaine. « Cette croissance de la population active bourguignonne repose uniquement sur le développement de l’activité féminine alors que le nombre d’hommes actifs diminue.» Globalement, les territoires bourguignons situés dans le prolongement de l’axe rhodanien (Dijon, Beaune, Chalon-sur-Saône et Mâcon) et du Bassin parisien sont les plus dynamiques.
Dominique André-Chaigneau, Toute la Franchise ©
08:03 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
11/07/2014
Europe
Refuser la disparition programmée de la petite paysannerie !
Communiqué de Presse d’ Edouard Ferrand, Député Français au Parlement européen, Membre de la commission d’agriculture
Menace sur les campagnes de France ! Selon France Stratégie, cité par Le Figaro.fr, « près de 10 % des postes de travail seront supprimés dans le secteur agricole dans l’Hexagone d’ici 2022. Il passera sous la barre des 800.000 emplois (…). L’agriculture est l’activité qui perdra le plus grand nombre d’emplois d’ici 2022 ». La France est ainsi passée du deuxième rang mondial des exportateurs de denrées agricoles à la cinquième position derrière les Pays-Bas, l’Allemagne et désormais le Brésil en une décennie. En 1950, notre pays comptait une population agricole active de 6,2 millions de personnes pour moins de 600 000 aujourd’hui. Le revenu moyen des agriculteurs a baissé de 23% en 2013.
Si le nombre d’exploitations en France a été divisé par 4 ces cinquante dernières années, leur taille moyenne a quasiment quadruplé, passant de 15 à 55 hectares. Les grandes exploitations s’agrandissent et marginalisent les autres. La captation de l’outil de production aux mains de quelques-uns freine l’installation des jeunes agriculteurs. Un agrandissement motivé par une course à la prime favorisée par la Politique agricole commune. L’Europe continue de favoriser les grandes exploitations à caractère commercial, qui bénéficient déjà d’économies d’échelle. Les aides agricoles européennes sont calculées en fonction de la surface des terres exploitées et ont essentiellement profité aux industries céréalières.
Alors que se profile la menace du Traité transatlantique, nous devons refuser que notre pays retourne à l’état de friches, voire son patrimoine agricole et rural se déliter sous les coups de boutoir du mondialisme absolu. Au-delà de la survie de nos paysans, il en va également de notre indépendance stratégique, de notre patrimoine, de notre cadre de vie et de notre pays.
18:39 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2014
Magazine de Sens
REVISION DU PLU DE SENS : LES IMPERATIFS POUR NOTRE VILLE
La Municipalité de Sens a décidé de mettre en révision le Plan Local d'Urbanisme.
Pour nous, un certain nombre d'urgences se posent eu égard à l'état de délabrement du patrimoine urbain de notre ville.
Tout d'abord, n'ayons pas la mémoire courte; souvenons-nous que le passage de Plan d'Occupation des Sols en Plan Local d'Urbanisme s'était effectué lors du premier mandat de Mme Fort, avec pour raison quasi-exclusive l'implantation d'un hypermarché Auchan en périphérie de la ville, entrainant de très graves difficultés pour les commerçants du Centre-Ville.
Aujourd'hui, la politique catastrophique menée tant par les élus de l'UMP que de la gauche a conduit à un délaissement du Centre-Ville et une dévitalisation de nos quartiers.
Nous proposons pour notre part des solutions concrètes: la création d'un secteur sauvegardé en centre-ville, qui aurait pour effet de permettre d'ambitieuses opérations de renouvellement urbain dans le respect des caractéristiques traditionnelles du patrimoine architectural, la densification modérée de certaines zones afin de réduire le nombre de "dents creuses", la création à terme d'un secteur piétonnier et commerçant, qui redonnerait vitalité à nos commerces et convivialité à votre ville.
Plus que jamais, nous serons très vigilants sur les options de la Municipalité, et nous appelons l'ensemble des Sénonnais à s'exprimer dans notre sens lors de l'enquête publique préalable.
Edouard Ferrand
conseiller municipal de Sens
09:27 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2014
Dépêche AFP
Samedi 05 juillet 2014 10:51
Sénatoriales, Congrès: le FN s'organise pour "finir en beauté" 2014 |
Le FN espère avec les sénatoriales de septembre "finir en beauté" la bonne séquence électorale 2014 des municipales et des européennes, avant une réorganisation pour adapter sa structure à sa nouvelle dimension, avec dans le viseur l'échéance de 2017.
Un frontiste au Palais du Luxembourg? "On finirait l'opération électorale 2014 en beauté", déjà comblée avec dix maires et 23 eurodéputés, confie Michel Guiniot, membre du bureau politique du FN et directeur de campagne des élections sénatoriales.
Mais il se veut prudent: il n'est, seulement, "pas impossible" que le FN, dit-il, obtienne un sénateur dans le Var où il voit la "meilleure chance" de succès. Autres départements à scruter, pour ce conseiller régional de Picardie: le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.
D'autres responsables FN donnent un tiercé assez similaire, mais pas forcément dans le même ordre. Marine Le Pen estime ainsi que la meilleure chance FN se trouve dans les Bouches-du-Rhône, où le maire FN du VIIe secteur marseillais, Stéphane Ravier, devrait porter les couleurs frontistes. Autres départements sur lesquels elle gardera un oeil: le Var et les Alpes-Maritimes.
Pour Nicolas Bay, secrétaire général adjoint du parti, "il y a quelques départements jouables, à condition de bien pénétrer la ruralité, et de jouer sur les grands électeurs sans étiquette qui ne se reportent pas"
Le Vaucluse a été l'objet de négociations entre Marion Maréchal-Le Pen et son allié de la Ligue du Sud, le député-maire d'Orange Jacques Bompard. Celui-ci voulait imposer comme candidate sa femme, la maire de Bollène, Marie-Christine Bompard, à laquelle le FN préférait Philippe Lottiaux, collaborateur du maire de Fréjus (Var), David Rachline, et candidat FN aux municipales à Avignon.
Mais les discussions sont désormais "rompues", ont déclaré à l'AFP M. Bompard et Marine Le Pen. D'autres responsables frontistes semblaient toutefois garder un espoir, alors que Marion Maréchal-Le Pen n'a pu être jointe.
L'ensemble des dirigeants frontistes, quoi qu'il en soit, espèrent voir la progression du FN se confirmer chez les grands électeurs, et notamment chez les divers droite déçus de l'UMP. "On a un électorat plus large" que le strict contingent d'élus FN, assure la patronne du FN.
- "Professionnaliser" le parti -
Au-delà des sénatoriales, nombreux sont ceux dans le parti d'extrême droite qui ont en tête les enjeux du congrès du parti, fin novembre à Lyon, avec la réorganisation du "Front" qui va se dérouler jusqu'à la fin 2014.
Mardi, lors d'un bureau politique suivi d'une commission d'investiture qui se penchera sur les sénatoriales, commencera la "période de digestion du cycle électoral 2014", selon l'expression de Nicolas Bay, lui-même nouvel eurodéputé.
Au programme, une "petite dizaine" de changements de secrétaires départementaux FN pour les "situations d'urgence" afin de "mettre en l'ordre l'appareil pour le chantier des départementales" prévues en décembre 2015 qui nécessitent un "dispositif assez lourd".
Un détail, selon un membre du bureau politique, qui explique que de nombreuses réunions se déroulent ces jours-ci pour décider de l'enjeu essentiel: l'organisation nationale du parti afin de "professionnaliser" le parti.
Cette "série de réorganisations" est confirmée par Marine Le Pen. Elle évoque par exemple les critères d'admission automatique dans les différentes instances frontistes, qui ne sont plus assez restrictifs vu l'augmentation considérable du nombre d'élus FN.
"Nos succès nous font changer de statut, il faut adapter notre organisation. Avant, on avait 60 élus municipaux et 110 conseillers régionaux. Maintenant, on a eu 1.600 élus municipaux, des parlementaires, etc.", souligne M. Bay.
Lors du congrès, les adhérents du parti vont aussi renouveler le Comité central, l'organe représentatif des adhérents. L'ordre d'arrivée à cette élection est un baromètre de popularité (et donc de légitimité) au sein de l'appareil.
Nicolas Bay devrait remplacer à la tête du secrétariat général Steeve Briois, le maire d'Hénin-Beaumont aussi député européen. Celui-ci pourrait prendre la tête d'un secrétariat aux élus aux compétences élargies.
L'objectif? "Marine Le Pen veut que nous soyons prêts pour 2017", assure Edouard Ferrand, nouveau député européen.
Marine Le Pen a elle déjà en tête sa rentrée, qui se fera en trois actes: "fin août" à Brachay, minuscule village de Haute-Marne qui accorde au FN depuis plusieurs années l'écrasante majorité de ses suffrages; à l'université d'été du Front national de la Jeunesse, ensuite, le premier week-end de septembre à Fréjus; et enfin, début octobre, avec une "convention des élus".
AFP/Par Guillaume DAUDIN AFP
19:27 Écrit par La Vaire | Lien permanent | Commentaires (0)