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27/02/2009

Commission Balladur : du bon et du très mauvais

Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

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Selon les fuites parues dans la presse, il semble que le comité Balladur ait tenu compte de plusieurs de nos propositions, notamment en ce qui concerne l’élection à la proportionnelle de « conseillers territoriaux » dont les premiers élus seraient les conseillers régionaux, et la fin de la « compétence générale » des régions et des départements qui permet un chevauchement inextricable des compétences.

Nous en prenons acte.

En revanche, la réduction du nombre des régions métropolitaines de 22 à 15, avec l’objectif avoué de créer des régions « de taille européenne », s’inscrit dans l’inadmissible plan de démantèlement des nations que les eurocrates poursuivent avec détermination.

Ce n’est sans doute pas un hasard si le projet de la commission Balladur doit être remis au président de la République le 4 mars, la veille du « sommet européen des régions ».

Mais l’Union européenne n’est légitime que si elle reconnaît le rôle premier, naturel et indispensable des nations, comme l’a fortement rappelé le président tchèque Vaclav Klaus l’autre jour à Bruxelles.

Bourgogne Franche-Comté

Précisions de Lucien RUTY

Secrétaire départemental du Front national du Gard


« Fusion des régions «

Mon amie et payse, la dynamique Sophie Montel, Conseillère régionale et Présidente du Groupe FN au Conseil Régional de Franche-Comté, vient de réagir avec des arguments indiscutables à l’information selon laquelle la Commission Balladur pourrait préconiser des fusions de Régions.

Par ses origines comtoises et le mandat politique qu’elle exerce  à Besançon, elle ne pouvait que s’élever contre l’hypothèse émise par la Commission d’une fusion entre la Région Bourgogne et la Région Franche-Comté. Plongeant des racines au fin fond du Jura, attestées depuis 1362, connaissant le passé bourguignon, autrichien, espagnol et enfin français de ma petite patrie comtoise, je ne peux que soutenir la position prise par Sophie et, jouissant localement d’une petite notoriété d’écrivain et d’historien jurassien, je la mets volontiers à sa disposition pour la soutenir dans son combat.

Comme l’écrit Sophie, l’idée d’une réunion entre Bourgogne et Franche-Comté, est amusante mais révèle chez ses auteurs un certain penchant à l’utopie. Ou alors, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
On pourrait reconstituer la Bourgogne des Grands Ducs d’Occident qui, depuis Dijon, gouvernait toute la France du Nord, une grande partie des Flandres du Sud et la quasi-totalité de la Suisse romande. Et puis, après que Louis XI  –« le roi fourbe »- eût abattu Charles le Téméraire et ait séparé la Bourgogne, qu’il gardait en fief, de la Comté, laquelle conservait son statut de fief habsbourgeois du St Empire Romain Germanique. On pourrait alors trouver quelques massacreurs de talent : un duc d’Albe pour imposer une autre capitale au profit des habsbourg d’Espagne– quelle coïncidence, ce fut Bruxelles ! – et des rois français – Henri IV puis Louis XIII pour, dans un fleuve de sang, tenter de s’approprier la Comté. Enfin, comme ce fut le cas en 1678, annexer la Province et la maintenir dans ce qui fut jusqu’ en 1789 un quasi statut colonial. Faut-il que tant de sang versé, tant d’humiliations suivies de tant de sacrifices consentis par les Francs-Comtois pour être agrégés à la Nation, débouchent aujourd’hui sur un détricotage de notre Patrie dans le seul but de mieux la dissoudre dans une Europe où elle perdrait à la fois son identité, le patrimoine que nous ont transmis nos ancêtres et les libertés auxquelles nous sommes tant attachés.

Si les exécuteurs des Nations arrivaient à leurs fins, dans l’apathie de nos concitoyens, alors se trouverait réalisé ce que je crains depuis des années et que j’ai formulé dans un de mes livres : deux paysans désabusés déplorent la décadence dans laquelle plonge la France : « Maintenant je le sais, la France ne mérite plus sa Franche-Comté. » « Si nos anciens qui ont versé leur sang sur tous les champs de bataille sortaient de leur tombe, ils seraient en droit de nous demander ce que nous avons fait pour rester dignes du beau nom de Français »

26/02/2009

Franche-Comté et Bourgogne réunies à nouveau ?

Aucun intérêt pour l’avenir de la Nation !

Préférant cacher aux Français le fond idéologique et politique qui a guidé ses réflexions, la Commission Balladur chargée par le Chef de l’Etat de plancher sur la réforme des collectivités locales, a ainsi « dévoilé » une proposition gadget à savoir la fusion entre certaines régions ! La Franche-Comté se retrouverait ainsi mariée de force avec la Bourgogne ! Une proposition amusante qui, en fait, masque mal les véritables enjeux de la nécessaire réforme des collectivités locales !

En réalité, si l’Etat prétend faire des économies, un redécoupage des Régions n’est pas la solution car pour qui connaît la mentalité des anciens (UMP) ou actuels (PS) exécutifs régionaux, qui dit grosses Régions, dit grosses dépenses et … gros impôts et gros emprunts ! C’est là une évidence !
Le groupe FN au Conseil régional rappelle donc que pour éviter les financements croisés entre les différentes strates de la décentralisation, il suffirait de définir enfin clairement les compétences des unes et des autres.

Le groupe FN trouve ensuite que la Commission Balladur plutôt que de mettre en avant la suppression de certaines Régions, aurait dû s’intéresser au rétablissement de la proportionnelle intégrale pour les scrutins régionaux à venir ! Chacun sait, en effet, qu’il ne peut y avoir de réelle démocratie dans notre Pays qu’avec la proportionnelle ! Tous les courants politiques doivent pouvoir être représentés, petits ou grands !

Enfin, les Conseillers régionaux frontistes ne peuvent qu’être hostiles à tout choix politique visant à l’éclatement de notre Nation, à l’abandon de notre souveraineté et de notre identité ! D’ailleurs, l’argument de la Commission qui consiste à vouloir des Régions avec « une taille européenne » en dit long sur le fond de pensée de M. BALLADUR et de ses amis : pour eux l’Europe doit être une Europe des Régions, et non des Nations !

Le FRONT NATIONAL aura l’occasion lors des élections européennes de dénoncer avec fermeté les dérives suicidaires des politiciens de l’UMP !

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Sophie MONTEL
Présidente du groupe FN
au Conseil régional de Franche-Comté
Conseillère régionale FN

22/02/2009

Impôts régionaux, nouvelle augmentation !

Tribunes du 11 février 2008

Par les temps qui courent et en particulier au milieu de la tempête financière et boursière qui secoue la planète, il n’est pas politiquement correct d’annoncer des hausses d’impôts.
C’est la raison pour laquelle le président du conseil régional de Bourgogne s’est contenté de relativiser la nouvelle augmentation des prélèvements régionaux en n’évoquant qu’un simple «ajustement» des taux d’imposition directe tenant compte de l’inflation. Comme les choses sont ainsi joliment dites !

Le problème est que cet «ajustement», en réalité une hausse, s’applique aux taux de la fiscalité. Lorsque l’on sait que les bases d’imposition seront-elles aussi «ajustées», c’est-à-dire augmentées de l’inflation, on comprend que les Bourguignons subiront, en fait, deux fois les effets de l’inflation.

Si l’on ajoute à cela la hausse de la taxe régionale sur les produits pétroliers, les Bourguignons auront à payer 287 millions d’euros d’impôts régionaux en 2008, en augmentation de 13,66 % et non de 1,60 % comme annoncé pudiquement par le président du conseil régional de Bourgogne.

Il y avait pourtant beaucoup d’économies à réaliser, beaucoup de gaspillages à éviter, parmi les 733 millions d’euros (près de 5 milliards de francs !) que le conseil régional dépensera pour le «bien» (?) des Bourguignons, économies qui auraient justement permis de ne pas augmenter la pression fiscale régionale.

Les contribuables bourguignons se souviendront un jour de l’époque encore récente où, sous la pression de leurs élus du Front National, les impôts régionaux étaient comprimés à moins de la moitié du niveau où ils sont aujourd’hui.

Bonne Année à tous !


Les élus du groupe Front national

Lettre ouverte à Annie Robert

Lettre ouverte à Annie Robert
conseiller régional FN de Bourgogne



Le 16 décembre 2008

Annie,

Lundi dernier, lors de la séance plénière du conseil régional, tu as annoncé ton départ du groupe Front national… Tu as justifié ton attitude devant les autres élus en affirmant : « je ne peux rester dans un mouvement politique qui fait 4 % ».

J'ai du mal à croire que cette raison soit vraiment suffisante mais puisque c'est elle que tu as donnée en public, je te ferais remarquer d'abord que, lors de ton investiture en 2004, tu as signé un engagement sur l’honneur de servir le Front national. Tu ne peux disposer à ta guise d'un mandat qui n'est pas ta propriété puisque tu tiens ce mandat d'une liste Front national et par des électeurs qui ont voté pour toi sur cette liste, choisissant ainsi de restaurer les valeurs françaises.

Je suis peiné de te l'écrire, mais cela est tout bonnement une trahison et une injustice.

Peut-être y a t il une autre raison ? Celle d'être plus efficace ailleurs ou autrement sur l'échiquier politique ? La réalité est certes peu réjouissante mais on ne peut l'ignorer : le système est verrouillé, sans compter les envies personnelles. Tu sais bien que ce n’est pas le nombre qui fait la force mais la cohérence et la persévérance dans les épreuves au service du but et de l'idéal poursuivi : « En nom Dieu, les hommes d'arme batailleront et Dieu donnera la victoire » disait Jeanne.



Permets-moi d'ailleurs de te rappeler ton résultat lors des dernières élections législatives dans la 1ère circonscription de Côte d’Or en juin 2007 : 2,95 %.



Ce n'est pas en quittant le bateau pour d'hypothétiques radeaux qu'on se rapprochera du port. Et pire même : un matelot qui capitule c’est tous les autres qui peuvent se trouver à l'eau. Avec ton départ, nous n’avons plus de groupe au conseil régional à la plus grande joie de nos adversaires… Et finalement au profit de quoi ? de la France ? Sache que pour nous, la croisade continue. Tu n’entames pas notre soif de vérité et d’action. Derrière Bruno Gollnisch, pour les élections européennes en Grand-Est, nous mobiliserons les patriotes Bourguignons pour la victoire de nos idées.



« Le progrès du mal n'est dû qu'à la lâcheté des bons », catholique comme moi, tu connais cet apophtegme répété par tous les papes depuis Pie IX. Peut-être pourrais-tu, Annie, le méditer ?



Edouard Ferrand

Conseiller régional FN de Bourgogne

« Explosion des impôts en région Bourgogne »

Gaspillage

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Le président de la région Bourgogne s’est auto proclamé duc de Bourgogne.

Il utilise dorénavant la région à la fois comme un contre-pouvoir face à l’Etat et comme sa chasse gardée ! Alors que les Bourguignons ont un pouvoir d’achat diminué, notre région dirigée par les socialistes n’a jamais autant dépensé. Morceaux choisis : hausse des impôts, triplement des dépenses de communication en quatre ans et de représentation, augmentation des frais de personnels, nombreuses interventions hors compétence sur des sujets internationaux comme les 10000 euros accordés à l’électrification d’un village en Argentine ou la création d’une « ambassade de Bourgogne » à Singapour… Les budgets explosent et notre économie régionale est étranglée : + 58 % de taxe sur le foncier bâti entre 2004 et 2007, augmentation de la part régionale de la taxe professionnelle de + de 83 % depuis 2004 !

Stop, assez de gaspillage !

Edouard Ferrand
Docteur en science politique
Conseiller régional de Bourgogne
Secrétaire régional du Front national de Bourgogne