Edouard Ferrand à Vienne en Autriche pour le printemps des nations

Norbert Hofer né le 2 mars 1971, fils d'un élu municipal conservateur grandit dans le Burgenland, la province la moins prospère d'Autriche, non loin de la frontière hongroise. Il y devient responsable régional du FPÖ dès 1996. Il est aujourd'hui vice-président du parlement autrichien. Mais c'est finalement l'écologiste qui a, contre toute attente, remporté l'élection présidentielle le mois dernier avec 50,3% des suffrages, totalisant 31.026 voix d'avance sur Norbert Hofer, qui a rassemblé 49,7% des suffrages. Le FPÖ n’a pas de mots assez durs pour qualifier le système autrichien des votes par correspondance, qui a offert la victoire à Alexander Van der Bellen, alors que ceux qui se sont déplacés pour aller voter ont majoritairement donné leur voix au FPÖ.

Le ministère de l’intérieur a déjà chargé le parquet anticorruption d’analyser les irrégularités potentiellement observées dans six localités. Mais Heinz-Christian Strache, président du FPÖ a, lui, collecté plus de 150 pages de documents prouvant, selon lui, que dans un pays aussi démocratique que l’Autriche, les électeurs avaient été dupés.

Seule la Cour constitutionnelle peut organiser de nouvelles élections ou ordonner un recompte total des voix. Elle doit rendre ses conclusions au plus tard le 6 juillet, soit deux jours avant l’intronisation d’Alexander Van der Bellen à la présidence de la République. Suspens !

 

Edouard Ferrand et Nobert Hofer vendredi dernier à la réunion publique de Marine et HC Strache

Dimanche dans la Nièvre

Aide aux agriculteurs

 

"Pour une indemnisation rapide des agriculteurs en général et des viticulteurs en particulier"

 

 

Edouard Ferrand et Philippe Loiseau, députés au Parlement européen et membres de la Commission Agriculture et développement rural, assurent les agriculteurs, gravement frappés par les intempéries, de toute leur solidarité. Ils tiennent également à rappeler que très peu d'entre eux ont pu souscrire une assurance de pertes de récoltes, du fait du montant prohibitif des primes. Dans cet état de calamités exceptionnelles, le Front national demande solennellement au gouvernement de mettre en œuvre immédiatement les mécanismes d'indemnisation prévus par le Fonds National de gestion des risques en Agriculture et d'indemniser intégralement nos agriculteurs.

Sauvons l'agriculture

Communiqué de Presse de Philippe Loiseau, Député français au Parlement européen, Membre de la Commission agriculture et développement rural

Alors que les réunions se succèdent au Parlement européen pour « discuter » de la crise agricole qui touche gravement l’agriculture française, nos agriculteurs crient toujours leur désespoir.

Le commissaire Hogan estimait il n’y a pas si longtemps que les agriculteurs français n’avaient pas à se plaindre… Il serait bon qu’il ne se contente pas d’en juger depuis les bureaux du Parlement européen et qu’il aille à la rencontre de nos producteurs. Il pourrait ainsi expliquer, notamment à ces éleveurs laitiers du Loiret qui estiment qu’ils sont en train « de crever », pourquoi il a décidé de supprimer les quotas laitiers… Le ministre de l’agriculture de l’époque M. Lemaire n’ayant montré aucune résistance. Il est vrai qu’ils ont en commun la volonté d’imposer les lois du libre-échange, tant et si bien que l’UMP a scandaleusement voté au Parlement Européen pour l’ouverture de négociations de libre-échange avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande, deux pays dont les éleveurs ont des coûts de production 30% plus bas que nos éleveurs. Les dirigeants de l’UMP font semblant de défendre les agriculteurs quand ils déambulent dans le salon de l’agriculture, tout en votant la veille des lois contre ces mêmes agriculteurs à Bruxelles. Cette façon de faire de la politique les déshonore.

Les résultats du démantèlement des quotas ne se sont pas fait attendre : concentration et disparition des exploitations (70 perdues en cinq dans le Loiret), diminution du nombre de producteurs, baisse des prix (de 30 à 27 centimes le litre depuis le début de l’année), endettement et bientôt faillite (perte pour l’exploitation de 5000 à 6000 euros par mois).

Avec mon collègue Edouard Ferrand, je me suis opposé à la fin des quotas et comme mes collègues agriculteurs je demande la mise en place d’un système de régulation. Plus généralement, alors qu’il ne fait plus aucun doute que la politique de l’Union Européenne détruit notre agriculture, il devient urgent de sortir de cette PAC. Il en va de la survie de notre agriculture. Nous devons retrouver notre souveraineté alimentaire en instaurant une Politique Agricole Française qui garantira les prix et protègera nos producteurs de la concurrence déloyale instaurée par l’Union européenne.

Grêle sur Chablis

Communiqué de presse


Pourquoi ne voit-on pas dans le vignoble français des filets anti-grêle ?


Le filet para-grêle est l'un des systèmes les plus fiables du marché pour protéger les vignes de la grêle. Cependant, très peu de viticulteurs y ont actuellement recours en France. Les viticulteurs se posent la question de l’intérêt économique d’installer de façon généralisée ce type de protection.

En effet, le  montant de l'investissement est très élevé voire pas finançable pour beaucoup d'entre eux. Dans le même temps, le recours éventuel à une assurance coute aussi très cher et ne permet pas aux viticulteurs d’écarter le risque d’une destruction de leur récolte, avec à la clé une perte potentielle de marchés.

Il apparait par conséquent que le recours généralisé à la pose de filets pourrait être  judicieux, tant au plan économique qu'au plan qualitatif et productif.

Lors de mon récent séjour dans la région des Pouilles en Italie, j'ai visité un domaine viticole qui emploie cette technique de filets. C'est un réel sujet d'étude et je pense qu’il faut-il y réfléchir. Ces filets sont par ailleurs fréquemment utilisés dans le vignoble argentin, dans la région de Mendoza, pour le protéger des grêlons qui détruisent chaque année 20 % de la récolte. Au final, le coût imputé aux filets para-grêle pourrait s’avérer plus intéressant que la souscription d'assurances.  

C'est pour cela, entre autres raisons, qu'une politique de re nationalisation des aides agricoles s'avère dès à présent plus efficaces.

Edouard Ferrand
Député français au Parlement européen
Membre de la commission agriculture et développement rural

La France lâche ses agriculteurs

Communiqué de Presse du Front National

Les aides françaises n’ont pas été distribuées ! C’est avec indignation que nous apprenons lors de la réunion de la commission agriculture du 24 mai 2016 de la voix du commissaire Phil Hogan que la France n’a pas encore utilisé les fonds prévus pour l’émergence agricole.

La Commission européenne avait, en septembre dernier, accepté d’augmenter l’insuffisante somme de 62.9 millions d’euros pour aider les agriculteurs français, qui subissent actuellement la pire crise de ces dernières décennies. A ce jour, seulement 8 pays sur 28 n’ont pas fait la demande de ce fonds. Huit pays dont la France !

Face à une crise d’une violence sans précédent du fait d’une concurrence étrangère déloyale et d’une dérégulation insoutenable, le gouvernement français montre encore une fois son désintérêt total pour le milieu rural.

Depuis janvier 2016, 14 % d’agriculteurs ont déjà été contraints de déposer leur bilan, ne réussissant plus à survivre de leur travail. C’est dans ce cadre désastreux qu’on apprend que la France n’a pas été capable de soutenir nos agriculteurs, alors même que ces fonds proviennent des impôts payés par les contribuables français.

a Bruxelles Edouard Ferrand défend notre art de vivre à la française

Edouard Ferrand député au parlement européen... par edouard-ferrand