Nevers

À Nevers,  trois fois Merci !

 

 

 

À Nevers comme ailleurs, ce qui fait la victoire du Front National, ce n’est pas l’éclat de quelques actes saillants, qui ne sont que le fait d’un jour ou des circonstances heureuses.

 

 

 

La supériorité du Front National réside dans sa persévérance au service d’une cause : celle des Français.  Avoir été un héros une fois dans sa vie, cela ne suffit pas pour porter au Front l’auréole de la grandeur, mais rester constamment et sans faiblir sur ses positions, reprendre chaque jour, pendant des années, à travers mille obstacles, le pénible labeur d’un Parti en lutte contre la puissante bien pensance, voilà une vraie grandeur. Et cette grandeur forme le caractère propre de ce grand patriote : le Front National.

 

Son père, Jean-Marie Le Pen, avait donc raison : « c’est la persévérance qui fait les grandes œuvres ». Sans école, sans maître, avec une franchise presque imprudente ce vaillant personnage s’est formé seul et est parvenu à faire de son Parti un repère et un rempart.

 

 

 

Il fallait que ses vérités fussent éclatantes pour qu’elles ne lui trouvent plus de contradicteurs, sauf évidemment les apôtres socialistes de l’intellectualisme excessif qui recherchent la rime plus que le péril…

 

 

 

Pourtant à Nevers, la presse accoutumée à juger par le sentiment n’a pas compris les choses de raisonnement.

 

Non, le sens de la victoire du 25 Mai à Nevers ne permet pas de dire que le chiffre a deux sens. Quand on regarde les chiffres à la lumière et non dans un sens voilé et obscurci, on apprend que le FN est le grand gagnant.

 

Plus j’examine les chiffres, plus j’y trouve de vérités : Le Front National est le seul parti politique, présent au Conseil municipal de Nevers qui progresse entre les élections municipales et les élections européennes.

 

Avec 135 voix supplémentaires le FN s’implante irréversiblement dans la cité ducale, tandis que les autres partis perdent respectivement 106 voix pour l’UMP, 550 voix pour l’UDI et… 2753 voix pour le PS.

 

Alors merci aux Neversois, merci au Front National et merci Jean-Marie !

 

 

 

Christophe GAILLARD,

 

Conseiller municipal FN de Nevers

 

Ancien Président de la Ligue des Droits de l’Homme.

 

Ancien auditeur au Conseil de l’Europe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Débat

France 3 Bourgogne

Samedi 31 mai à 11 h 30 débat et analyses de la percée historique du Front national.

4 participants :  Philippe Baumel député PS de Saône et Loire, Edouard Ferrand député Français au parlement européen Front national, Ludovic Rochette vice-président  UMP du Conseil général de Côte d’Or et  François Deseille, président du Modem de Côte d’Or.

Elections européennes

Le 27 mai 2014

 

 

 

Communiqué de presse

 

 

 

Le Front National : première force politique de l’Yonne !

 

 

 

 

 

Un record historique ! En tête dans 71 départements et dans cinq régions françaises, fort de 31% des suffrages exprimés dans notre département, le Front national est devenu hier soir la première force politique de l’Yonne. Plus précisément dans 75 communes icaunaises nous dépassons la barre des 40% dont 7 avec un résultat supérieur à 50%. Plus que jamais le Front national s’impose comme l’unique alternative politique capable de rendre à la France son identité, son indépendance, sa souveraineté et sa prospérité.

 

 

 

La Fédération Front National l’Yonne félicite tous les militants qui ont permis ce succès et remercie très chaleureusement les 33 016 électeurs de l’Yonne qui ont accordé leur confiance au mouvement de Marine Le Pen.

 

 

 

Le suffrage universel proportionnel,  symbole de la démocratie a parlé en envoyant 24 députés patriotes à Bruxelles, dont notre responsable départemental Edouard Ferrand.

 

 

 

 

 

Julien Guibert

 

Secrétaire départemental adjoint du Front national de l’Yonne

 

 

 

 

 

Elections européennes

Yonne républicaine 26/05/14 - 08h00

Européennes 2014 : Édouard Ferrand (FN) élu dans le Sud-Ouest

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« C’est plus qu’un 21 avril 2002, c’est un séisme?! » Secrétaire départemental du FN dans l’Yonne, Édouard Ferrand jubile à l’annonce des résultats enregistrés dans l’Yonne. - SALESSE Florian

 

« C’est plus qu’un 21 avril 2002, c’est un séisme?! » Secrétaire départemental du FN dans l’Yonne, Édouard Ferrand jubile à l’annonce des résultats enregistrés dans l’Yonne.

Avec 31,35 % des voix, le FN bat tous ses records dans le département. Au-delà, très au-delà des 7,86 % réalisés en 2009. Et au-delà des espérances d’Édouard Ferrand. « C’est du jamais vu », lâche-t-il au téléphone, depuis le siège du FN, à Nanterre. Un siège où l’ambiance est « détendue, joyeuse mais pas euphorique », commente l’élu sénonais… et désormais élu européen. Édouard Ferrand siégera en effet au Parlement, à Strasbourg, en tant qu’élu frontiste de la circonscription Sud-Ouest. « Je ne sais pas encore dans quelle commission je serai mais j’espère m’occuper d’agriculture », place-t-il. Au passage, il annonce qu’il va abandonner son mandat de conseiller régional, à Dijon, mais conserver celui de conseiller municipal, à Sens.

« Dans la rue »

Édouard Ferrand semble avoir déjà digéré cette victoire. Et donne l’impression de dominer l’ivresse d’être membre du « premier parti de France ». À croire que les paroles de Marine le Pen, à Nanterre, sont intériorisées. Le FN se tourne déjà vers l’avenir. Vers d’autres espoirs de conquête.

 

Selon lui, le PS n’a plus qu’à rendre les armes. « Après la sanction des municipales, le président de la République n’a qu’une seule voie, la dissolution de l’Assemblée nationale. Mais s’il persiste dans sa politique, la troisième salve, ce sera dans la rue », menace-t-il. n

Ludovic Berger

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Victoire historique !!!

YONNE // FN 31,35%, UMP 21,99%, PS 12,02%

Le FN a récolté 31.35 % des suffrages exprimés dans l'Yonne, soit une hausse de plus de 23 points par rapport aux Européennes de 2009 (7,86%). L'abstention s'élève à 55,02 % dans le département. 

 LA DÉCOMPOSITION

POINT DE VUE // L'INSULTE AU PEUPLE

 

TOUS LES RÉSULTATS PAR COMMUNE, CANTON ET CIRCONSCRIPTION

Dimanche

Louis Aliot : « Nous ne voulons pas de cette Europe »

Arnaud Humbert

Entretien avec Louis Aliot, tête de liste Front National dans l’euro-circonscription du Grand-Ouest pour les élections européennes du 25 mai 2014

François Hollande a récemment dit que sortir de l’Europe, c’était sortir de l’Histoire.

Sortir de cette Europe-là, c’est au contraire rentrer à nouveau dans l’histoire. Avec les politiques conduites par les gouvernements de MM. Sarkozy ou Hollande, la France n’a plus le statut qu’elle avait auparavant. On est loin des notions de grandeur, de puissance, d’indépendance qui ont fait, qu’on le veuille ou non, les lettres de noblesse de notre pays. François Hollande se trompe. Il est davantage dans la communication que dans la réalité, car pour l’instant, les difficultés sociales et économiques que nous connaissons font que la France est justement en train de sortir de l’histoire.

Selon le FN, la France doit se préparer, avec ses partenaires européens, à la fin de l’euro et au retour aux monnaies nationales. N’est-ce pas irréaliste ?

On s’est positionné sur ce débat il y a longtemps. C’est un risque que nous avons pris. Un risque calculé. Il y a quelques jours, Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, a dit que l’Euro a été une erreur, expliquant que cette monnaie pouvait être profitable mais à la condition qu’elle soit totalement intégrée… C’est-à-dire avec une même politique sociale, fiscale, économique. Un État nation européen en quelque sorte. Or il n’existe pas. On a mis la charrue avant les bœufs. Pour éviter la catastrophe, il vaut mieux retourner aux monnaies nationales en maintenant une monnaie commune, une unité de valeur et d’échange qui permettra aux nations européennes d’échanger entre elles. Nous sommes européens, mais nous voulons une autre Europe, une Europe des nations.

Lire la suite sur ladepeche.fr

 

Source de l’article: http://www.nationspresse.info/presse-media/revue-de-press...

Dimanche pas d'abstention, tous aux urnes !!!

 

Communiqué

“Dimanche : s’opposer au traité transatlantique en soutenant les listes RBM /FN”

 

Le fameux accord transatlantique : Un accord qui se prépare entre l’union Européenne et les Etats Unis dans l’ombre du Peuple Français depuis dix ans.

Un traité qui voudrait voir aboutir une des plus grandes zone de libre-échange de notre histoire aux conséquences désastreuses pour notre pays. Un traité à dominante Américaine qui verrait une remise en cause de nos normes et de nos réglementations, par des seuls acteurs économiques qui réclament toujours plus de compétitivité, ou seul le profit et la rentabilité seraient source d’investissement et d’avenir. Un traité qui viendrait remettre en cause nos modèles culturels et sociaux si chèrement défendus. Nos compatriotes doivent savoir que cette zone de libre-échange sans garde-fous, donnerait plus de pouvoir aux entreprises qu’aux Etats. Un traité qui permettrait à une société Américaine de s’attaquer à la France devant un tribunal international en lieu et place de la justice Française et qui viendrait exclure toute possibilité de faire appel. Un traité qui viendrait remettre en cause nos produits du terroir et nos  appellations, ce qui reviendrait à tuer nos productions locales dont la valeur, le goût et la conception reposent sur leur origine contrôlée et certifiée.

Philippe CHERIN – Conseiller Municipal Rassemblement Bleu Marine de Chenôve – Président de groupe

 

Implosion de l'UMP ?

Avignon : Richard Kitaeff quitte "l'UMP car elle a perdu le Nord"

Midilibre.fr

21/05/2014

Richard Kitaeff, conseiller municipal de Gordes démissionne de l'UMP.

Richard Kitaeff, conseiller municipal à Gordes  rend sa carte. Une nouvelle démission en raison du nouveau parachutage de Franck Allisio qui vient cette fois d'être nommé par Jean-François Copé, chargé de mission.

 "Je quitte l'UMP car elle a perdu le Nord".  Le Gordien, Richard Kitaeff pour se tirer d'une situation politique inextricable  vient de trancher le noeud gordien. L'élu vauclusien  annonce sa démission de l'UMP car il "ne souhaite plus cautionner les prochaines échéances électorales. Les motifs de ma démission sont clairs. Primo, le parachutage navrant de Franck Allisio dans le Vaucluse et secundo,  le décalage entre les soucis quotidiens des Français et les discours de la gouvernance actuelle de l'UMP".

Un soutien aux militants face à une manoeuvre politique de plus

Après réflexion avec ses amis, il agit à trois titres. En tant que délégué UMP de la cinquième circonscription, il adresse son soutien "aux militants de la première circonscription face à une manœuvre politicienne de plus. Celle-ci est criante d'injustice pour les publics qui sont observateurs de la vie politique. Je n'ai rien de personnel contre Franck mais cette combine vise à implanter le président national des Jeunes actifs dans un département où il n'a ni attaches familiales, ni activités professionnelles, ni domicile à son nom, ni racines. En agissant ainsi, l'UMP se décrédibilise auprès de ces militants partout en France en démontrant que rien ne sert d'être d'ici"et de militer dans les territoires." 

Un parachuté qui ne contacte même pas les militants

Sa seconde casquette est celle de délégué national des Jeunes actifs en charge de la presse et ancien vice-président aux fédérations. Richard Kitaeff pense que "ce parachutage est d'autant plus inélégant que Franck Allisio n'a même pas cherché à organiser une réunion ou à contacter ses militants, pourtant très nombreux dans le Vaucluse. Notre département l'avait pourtant aidé de façon plus que décisive à devenir président à l'époque."

Des parachutés encore dans l'avion

Le troisième titre est celui de délégué national des Jeunes populaires en charge de PACA-Corse. "Je m'associe à tous les responsables départementaux UMP qui s'opposent aux parachutages de ce genre, en cours dans notre région et dont certains sont encore dans l'avion. Quelle conception de la politique ! Et quel respect du fait territorial ! L'UMP pratique le contraire de ce qu'elle annonce depuis des années : le respect des jeunes talents du local, la morale en politique, l'émergence par le bas, la cohésion."

 Pas de jeunes compétents et entreprenants à Avignon ?

Et de s'interroger faussement : "Il n'y avait pas d'autres jeunes compétents et entreprenants à Avignon ? J'en vois au moins une vingtaine de moins de 40 ans - la limite d'âge des JA -. Après cet essai, nous lui déconseillerons de tenter un parachutage en Corse."

Le décalage entre la France et l'UMP

Mettant en perspective son attitude après un premier parachutage de Franck Allisio qui a figuré en neuvième position sur la liste de  Bernard Chaussegros laminée lors des dernières municipales, il fustige "le décalage entre l'UMP et la France. Personne ne peut sérieusement le contester, même les principaux dirigeants de l'UMP, en privé."

Tant de médiocrités dans les ambitions politiques

Pour le conseiller municipal de Gordes, "l'UMP n'a jamais atteint autant d'indécence langagière, autant de déconsidérations de la chose publique, autant d'excuses non-crédibles sur les affaires et autant de médiocrité dans les ambitions idéologiques. On s'est éloigné de toutes les attentes et de tous les publics. Sur les thèmes d'aujourd'hui, on répète jusqu'à la nausée des postulats politiques qui n'ont plus de sens. Sous Nicolas Sarkozy, des possibilités existaient pour que toutes les droites soient écoutées à l'UMP et pour que des méthodes opérationnelles se mettent en place. C'est à cette époque qu'un certain nombre de jeunes, de droite comme de gauche, apolitiques ou militants (tous non-conformistes) avaient fait le choix de s'engager de cette manière dans la "Majorité présidentielle". Malgré leur critique de ce qu'est devenue la politique, malgré leur distance vis-à-vis de l'image médiatique de l'ancien président, malgré leur rejet des clivages politiques erronés. Ce n'est plus d'actualité aujourd'hui et ce constat doit être interprété comme tel."

Un élu qui continue sans étiquette

Richard Kitaeff annonce qu'il se retire de ses trois fonctions pour regagner sa liberté d'action avant d'avertir : "Je continuerai mon action d'élu sans étiquette."

Alstom

Communiqué de presse de Philippe Cherin, onseiller municipal RBM de Chenôve

Alstom, le désastre UMPS

" Depuis plus de 30 ans nos gouvernants de gauche et de droite ont laissé filer notre industrie et par voie de conséquence, nos grands groupes fleurons d’une industrie et d’une réussite à la Française, faisant travailler des millions de salariés qui contribuaient à maintenir notre modèle social. L’industrie Française aura en une trentaine d’année perdue prêt de 36% de ses effectifs.

L’état PS-UMP de par son manque de volonté et de courage politique, enfermé dans leur dogmatisme pour les uns, dans la culpabilité pour les autres comme sur bien des sujets, n’aura eu de cesse que de colmater des brèches qui venaient fissurer l’industrie du bateau France à chaque début d’avarie. La réponse ne viendra que par de petites « mesurettes » ne faisant que répondre à un problème momentané.

Aucune lisibilité ne fut apportée et développée afin d’amener une réforme de structure, venant répondre aux besoins de toujours plus d’externalisation de nos entreprises pour leur permettre de renforcer leur efficacité. Aucune vision, aucun objectif, aucune perspective, aucun investissement pour répondre aux progrès techniques devant permettre un développement et une vision à long terme de notre industrie sur le marché mondial. Nous rajouterons que nos gouvernants n’auront pas su faire face à la concurrence étrangère en provenance des pays aux salaires les plus bas possibles.

Nous rajouterons aussi qu’ils auront réussi à envoyer le bateau France voguer à travers des mers houleuses, pour le faire venir s’amarrer dans une terre appelée Union Européenne pourtant rejetée par une majorité de Français en 2005 composée aujourd’hui de 28 pays. Cette Union Européenne qui fut vendue au peuple de France comme un progrès social alors qu’elle n'a fait que contraindre l’industrie Française à faire face à un Euro fort pour mieux affaiblir son exportation, mais également à la concurrence déloyale d’autres pays aux salaires les plus bas possibles présents dans cette même union, affaiblissant toujours un peu plus chaque jour, notre modèle social.

A aucun moment ceux qui ont su se succéder à la tête de l’état, n’auront pu et su anticiper la mondialisation qui se préparait à travers un nouvel ordre économique mondial. Ceci afin de protéger et de préparer notre industrie et nos salariés aux défis du futur, à être compétitif face à une concurrence toujours plus mondialisée, tout en nous permettant de pouvoir garder notre modèle social.

Pourquoi Alstom est aujourd’hui le reflet de 30 ans d'incompétence de nos gouvernants ? Parce que l’entreprise ne manque pas de commandes mais de cash, c’est à dire peu de lisibilité sur l’état de sa trésorerie à moyen et long terme qui ne lui permet plus d’investir pour se développer et être compétitif afin de faire face à une concurrence mondiale.

Le rachat d’Alstom se traduira obligatoirement, rapidement et inéluctablement par une casse sociale. L’objectif pour l’acquéreur en rachetant l’entreprise Française et bien évidement de pouvoir à terme optimiser et rationaliser des coûts de production.

La vérité à dire au peuple de la France est que si rien ne change dans les 10 à 15 ans à venir, plus aucun des grands groupes de l’industrie Française ne verra son poste et une seule chaîne de commandement et de décision rester en France."

Européennes

Yonne républicaine 21 mai 2014

Édouard Ferrand, sûr de la victoire du FN

Édouard Ferrand a cherché à mobiliser les adhérents et militants du FN, mardi 20 mai 2014. - pascale de souza

 

« Aujourd’hui, c’est comme dans du beurre », a affirmé mardi 20 mai 2014 Édouard Ferrand, à la trentaine de militants réunis à Sens, pour la seule et unique réunion publique du FN, dans l’Yonne, pour cette campagne.

S’il ironise sur les médias, qui « ne s’interrogent que sur le score du Front national », dimanche prochain, le chef de file du FN dans l’Yonne n’en a pas moins assuré son auditoire que « le FN va dépasser 20 % » et « arriver en tête ». « Le réveil sera brutal, lundi. Il y a ceux qui auront la banane et ceux qui feront grise mine », a-t-il déclaré.

« L’Europe n’aide pas les entreprises »

Sûr de la victoire de son parti. Ou presque. L’optimisme n’empêche pas la prudence. Édouard Ferrand a donc pris soin de mobiliser ses troupes, en leur martelant cet autre message : « Allez voter?! Ne pensez pas que ne pas voter, c’est faire la nique aux puissants », a ajouté celui qui sera troisième sur la liste Front national bleu Marine de la région Sud-Ouest.

L’occasion de parler des rencontres qu’il y a faites et de critiquer l’Europe. « On n’est pas contre l’Europe, mais contre l’Union européenne, ce regroupement qui vise à diviser les nations. »

À Édouard Ferrand, le discours politique. Aux trois autres intervenants, qui ont ouvert la réunion, les argumentaires économiques et sociaux. Ancien chef d’entreprise, Philippe Cherin, conseiller municipal (FN) de Chenôve (21), a parlé des « fleurons de l’industrie française », comme Alstom, « en danger » et « qui vont partir à l’étranger », ainsi que « des capitaux qui se barrent ». « L’Europe n’aide pas les entreprises », a-t-il affirmé.

 

Julien Guibert, secrétaire adjoint du FN icaunais, a évoqué la directive relative au détachement des travailleurs, « qui prive les Français de travail » et fait des travailleurs étrangers « les nouveaux esclaves des temps modernes ».

Marie-Solange Mansard, conseillère municipale de Sens (FN), a parlé des familles sénonaises vivant dans la pauvreté. « L’euro devait nous enrichir. Cela n’a pas été le cas », a-t-elle déploré.