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Marine Le Pen à Perpignan avec les députés européens du Front National

Publié par : JordiV 29 juin 2015

29/06/2015 – 15h40 Perpignan (Lengadoc-info.com) – C’est sur les terres de Louis Aliot que la présidente du Front National a voulu célébrer, un an après les élections européennes, la création d’un groupe au sein de l’hémicycle strasbourgeois. Le 15 juin dernier, Marine Le Pen annonçait effectivement la création d’un groupe parlementaire affilié au Mouvement de l’Europe des Nations et des Libertés (MENL), parti politique européen regroupant 36 députés de sept pays différents.

Marine Le Pen avec Gilbert Collard et Steeve Briois.

Pour marquer l’événement, la présidente du Front National et les députés européens, dont Louis Aliot et Steeve Briois, mais également le député du Rassemblement Bleu Marine, Gilbert Collard et même le maire de Béziers, Robert Ménard, se sont retrouvés ce samedi au palais des congrès de Perpignan.

Marine Le Pen est revenue sur le récent attentat islamiste dans le Dauphiné et a fustigé « l’esprit du 11 janvier » qui « n’a pas arrêté le véhicule qui a foncé dans cette usine de Saint Quentin Fallavier en Isère. L’esprit du 11 janvier n’a pas protégé ce chef d’entreprise de la décapitation. L’esprit du 11 janvier n’a pas surveillé Yassin Salhi » pourtant connu des services de renseignements. La présidente du Front National a exigé que soit désormais expulsée du territoire national toute personne étrangère suspectée de fondamentalisme islamiste.

Edouard Ferrand, vice-président du groupe Europe des Nations et des Libertés.

Mais le sujet principal de ce meeting était bien l’Union Européenne. Marine Le Pen a fait le bilan de cette première année de travail pour les députés européens depuis leur élection. Un bilan annuel positif puisqu’il se solde par la création d’un groupe parlementaire, fondé « sur la nécessité de rompre avec la logique euro-mondialiste de l’Union Européenne, la priorité absolue donnée à la lutte contre la submersion migratoire, la défense de l’Europe en tant que civilisation immémoriale fondée de façon indiscutable sur un héritage culturel et spirituel à la fois chrétien et humaniste » précise la présidente du Front National.

Revenant sur les problèmes des migrants, Marine Le Pen a déclaré qu’aujourd’hui « chaque jour apporte la preuve que la submersion à vitesse accélérée du continent européen a commencé. Les images qui nous parviennent ressemblent de plus en plus au « Camp des Saints » de Jean Raspail ». Face à cette situation, Marine Le Pen a appelé à s’inspirer de la politique migratoire de l’Australie, qui avec l’opération « Frontière souveraine » interdit l’entrée de son territoire aux migrants clandestins.

Photos : DR

Europe

Communiqué de presse

Edouard Ferrand, député français au Parlement européen, a été nommé vice-président du groupe Europe des Nations et des Libertés. Il aura en charge l'organisation de la délégation FN/RBM. Il représentera également les intérêts français au sein du Bureau du groupe et participera au combat pour une Europe respectueuse des souverainetés, des identités, des nations et des peuples.

Marine Le Pen
Présidente du groupe Europe des Nations et des Libertés 

Gendarmerie : la grande hécatombe !

Souvenons nous, c’était en 2008, l’époque où il était de bon ton pour les partis de gauche de s’inquiéter de la désertification des campagnes qu’entrainerait la dissolution d’unités de gendarmerie et de questionner le gouvernement sur ce sujet si préoccupant . Nous avons déniché quelques réponses sans équivoque. Les rumeurs de fermeture d’unités de gendarmerie étaient sans fondement.
 
 
 

 

Vous m’interrogez sur un éventuel plan de restructuration de la gendarmerie nationale. Permettez-moi tout d’abord de vous préciser que les rumeurs sur un prétendu « plan de restructuration » qui entraînerait la fermeture de centaines de brigades de gendarmerie sont sans aucun fondement. Je dis bien : « sans aucun fondement ». Alain Marleix, secrétaire d’état répondant à la question de Françoise Imbert, députée de Haute-Garonne lors de la séance en hémicycle du 29 avril 2008.
 
Par ailleurs, je tiens à vous rassurer : il n’est pas question de supprimer une brigade de gendarmerie sur deux, comme cela a pu être dit. Cela n’interdit pas d’apporter des améliorations ponctuelles au dispositif actuel, afin de tenir compte des évolutions urbaines et de la répartition des zones police et gendarmerie. Réponse du Secrétariat d’État à l’intérieur et aux collectivités territoriales publiée dans le JO Sénat du 17/12/2008 – page 8975, en réponse à une question posée par monsieur Sutour Simon, sénateur du Gard (SOC)
 
Les rumeurs de prétendus « plans de restructuration », qui entraîneraient la fermeture de centaines d’unités territoriales (de gendarmerie), sont sans fondement. Réponse du Ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales publiée dans le JO Sénat du 09/04/2009 – page 902, en réponse à une question posée par monsieur Marcel Rainaud, sénateur de l’Aude (SOC)

 
 

L'Etat défaillant...

 

Côte-d'Or : cinq brigades de gendarmerie pourraient fermer

Le nombre de casernes de gendarmerie en Côte-d’Or pourrait être réduit d’ici l’automne 2015. Les gendarmes concernés seront redéployés sur le territoire. Cette mesure a pour ambition d’offrir un service public plus performant.

 

 Le Bien public Cindy Pezzin Publié le 22/06/2015 | 16:26, mis à jour le 22/06/2015 | 18:25

Actuellement, un audit technique et une consultation des élus des communes de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française sont en cours. Toutes possèdent une petite unité de gendarmerie qui pourrait fermer ses portes au terme de la procédure. Au total, vingt-deux gendarmes sont concernés par cette opération. En cas de disparition de leur brigade, ils seraient redéployés dans d'autres gendarmeries. Les brigades de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française qui pourraient disparaître à l'automne 2015. Les unités concernées ont été sélectionnées en fonction de la faiblesse de leurs effectifs et de leurs activités. Dans ces brigades, quatre ou cinq hommes interviennent chaque année sur 20 à 40 atteintes aux biens et sur six cambriolages au plus. La gendarmerie préfère employer le terme de "dissolution" des brigades plutôt que de "fermeture" puisqu’il n’y a pas de perte sèche d’effectif. Toujours selon la gendarmerie, l'objectif n'est pas de faire des économies, mais plutôt d’améliorer les performances. D’après le général Favier, commandant de la région Bourgogne, la concentration des moyens permet d’offrir un service plus efficace.

Désertification du service public ?

Du côté des élus c'est l'inquiétude qui règne. Ils craignent que les campagnes soient encore une fois délaissées par le service public. Ils se questionnent également sur l'évolution de la délinquance : va-t-elle augmenter s’il n’y a plus de représentants de l'ordre sur place ? Du côté de la gendarmerie, on assure que les craintes ne sont pas fondées. En outre, en cas de fermeture de leurs unités, les communes de Liernais, Laignes, Baigneux-les-Juifs, Grancey-le-Château-Neuvelle et Fontaine-Française pourront tout de même bénéficier d'une permanence de gendarmerie. Elles seront assurées au sein de locaux prêtés par les mairies ou dans les bureaux de poste. Le projet de fermeture de petites unités est un mouvement d’ampleur national. D'autres brigades seraient concernées dans le reste de la Bourgogne, mais le général Favier a préféré rester discret à ce propos. 

 

Création du groupe ENL au Parlement européen : une force de frappe européenne

Communiqué de presse de la Délégation FN/RBM au Parlement européen

L'annonce par Marine Le Pen de la création d'un groupe au Parlement européen vient récompenser une année de travail, d'efforts, d'abnégation de la délégation FN/RBM et de la coordination Europe des Nations et des Libertés  formée avec nos partenaires néerlandais, belges, italiens et autrichiens. L'arrivée à nos côtés d'élus britannique et polonais montre que notre action est perçue comme positive et efficace par un nombre croissant de représentants des peuples européens. Cette plus grande visibilité nous permettra de peser davantage au sein des instances européennes. Elle n'est pas pour nous un aboutissement, mais le point de départ d'une nouvelle impulsion.

 

Bicentenaire de Waterloo

Louis-Nicolas Davout

Maréchal de France en 1804
Duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl.
Né à Annoux dans l’Yonne village à côté de l'Isle-sur-Serein le 10 mai 1770 dont la maison natale est toujours visible et mort à Paris, 1er juin 1823, enterré au Père Lachaise, peinture de Tito Marzocchi de Bellucci

 

Surnommé "le Maréchal de fer" ou "La bête" car aux dimensions impressionnantes 1m90 pour 120 kilos, Louis-Nicolas Davout, fils de Jean-François d’Avout (1739-1779) et Françoise Adélaïde Minard de Velars, est né le 10 mai 1770, dans une famille noble de très bonne souche et paradoxalement pauvre, à Annoux non loin d'Avallon. Maréchal d'Empire le 19 mai 1804, il doit sa nomination à l'opinion personnelle que Bonaparte avait de ses capacités. Il devient ensuite un des quatre colonels généraux de la Garde Impériale. Davout joue un rôle décisif à Austerlitz , où il commande l'aile droite. Connu pour sa probité, son esprit de devoir et pour la sollicitude pour ses troupes, les autres Maréchaux le haïssent pour sa rudesse et son caractère vindicatif. Nommé Duc d'Auerstaedt (28 mars 1808), gouverneur général du grand-Duché de Varsovie, Davout, menant ses troupes à la baguette (maintenant une stricte discipline et étant intraitable avec les pillards en les faisant pendre devant les troupes ennemies, s'illustre à nouveau durant la campagne de 1809. A Eckmühl en avril 1809, le corps de Davout se retrouve seul face à l’essentiel de l’armée autrichienne. Il prend l’initiative de l’attaque et parvient à la faire reculer. Napoléon le fait prince d'Eckmühl le 15 août 1809. Le nom de Davout figure sur la table des maréchaux et bien entendu sur l'arc de triomphe. Il est, avec Suchet, le seul maréchal d’empire à ne pas avoir connu de défaite.

 

Le petit territoire d'Avallon peut s'enorgueillir de compter trois maréchaux de France : Davout, Chastellux et Vauban. A noter que dans le musée d'Auxerre, une salle Davout se visite.

 

Bernard Vauthrin

C'est avec une très grande tristesse que nous faisons part du rappel à Dieu de Bernard Vauthrin. Militant de la première heure du Front national de l'Yonne, il était volontaire et efficace. Après avoir passé toute sa vie professionnelle comme artisan-boucher à Paris, il vint avec son épouse s'installer à Villeneuve l'Archevêque. Candidat à plusieurs reprises, il s'était porté volontaire pour être suppléant aux dernières départementales. Survenu le 11 juin dernier à l'âge de 87, Bernard a été enterré aujourd'hui dans son église de Villeneuve qu'il affectionnait tout particulièrement. Nous adressons à sa famille nos sincères condoléances et toute notre amitié. Merci Bernard, pour tout ce que tu as fait pour la famille nationale et sincèrement, tu nous manqueras...